Malgré une offre très soutenue, le marché, sous pression, a conservé un certain équilibre. Le contexte est resté favorable à la consommation de banane grâce à des températures en baisse, à la pression limitée des fruits concurrents, à la mise en place de promotions d’envergure et à des prix de détail attractifs sur certains marchés. Côté approvisionnement, le déficit caribéen s’est creusé suite au passage du cyclone Maria fin septembre, entraînant de grandes pertes aux Antilles (- 70 % par rapport à la moyenne) et en République dominicaine (- 20 %). Le Surinam est également resté déficitaire. Le pic de production africain, tardif et d’un niveau similaire à celui de 2016, n’a pu compenser ces déficits. Ce sont les origines dollar qui se sont imposées sur le marché avec une offre très soutenue en octobre, avant de revenir à un niveau moins excédentaire fin novembre. La Colombie a continué de culminer en octobre à des niveaux records sur l’UE, avant d’entamer une baisse rapide début novembre. L’Équateur a continué à progresser de façon soutenue en octobre et n’est revenu à la moyenne que vers fin novembre (effets de l’hiver). Les volumes du Costa Rica ont commencé à augmenter en octobre, atteignant leur apogée courant novembre, avec des niveaux supérieurs à ceux de 2016. Ainsi, les prix au stade import sont donc restés sous pression et en dessous des moyennes en octobre, ne remontant que tardivement vers fin novembre. Pour autant, les niveaux sont restés similaires à ceux de 2016 et sous les moyennes de saison. Enfin, l’offre canarienne a affiché une hausse très marquée en raison de températures anormalement élevées en production, entraînant ainsi la dégradation du marché espagnol.
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