Contrairement aux mois précédents, la fin d’année s’est déroulée sans pression et dans un contexte dégagé. L’offre globale a continué de se réduire jusqu’à devenir déficitaire en décembre. Les arrivages d’Afrique ont reculé en conservant des niveaux proches de la moyenne de saison, mais n’ont pu compenser le déficit antillais qui a continué de se creuser suite aux dégâts engendrés par le cyclone Maria. De plus, les arrivages de banane dollar ont continué leur baisse pour revenir à un niveau inférieur à la moyenne de saison. Ainsi, la Colombie a poursuivi la baisse saisonnière entamée en novembre, suite au très gros pic d’arrivages, jusqu’à devenir déficitaire (- 15 %). Du fait de températures restant fraîches en production, la hausse saisonnière de l’Équateur se fait attendre et les volumes sont donc restés stables et inférieurs à ceux des années passées. Enfin, le Costa Rica a entamé sa baisse saisonnière avec des volumes similaires à ceux de l’année précédente. Côté demande, malgré un net recul des promotions en raison de l’arrivée de la période des fêtes, les ventes sont restées actives en début de mois grâce à un contexte toujours favorable à la consommation (températures froides, faible concurrence d’autres fruits). Les ventes ont commenté à ralentir de manière plus nette vers la semaine 51, mais la faiblesse de l’offre a permis de rester à l’équilibre. Ainsi, le raffermissement des prix vert sur le marché libre, entamé en novembre, s’est poursuivi jusqu’en semaine 51, où il a été interrompu par l’arrivée des congés de fin d’année. Pour autant, les prix ont réussi à se maintenir à des niveaux supérieurs à ceux de 2016 et les quelques stocks accumulés en fin d’année n’ont été que modérés.
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