Le début de l’été a été marqué par une offre modérée et une demande active. Les ventes de banane ont pu conserver de bons niveaux grâce au temps frais (pluies, températures fraîches en Europe du Nord jusqu’à fin juin) et à un déficit de fruits de saison, chers en début de campagne. Jusqu’à mi-juillet, les volumes d’Afrique et des Antilles n’étaient que moyens. Les apports de banane dollar, en baisse saisonnière, étaient inférieurs à ceux 2015 en raison du déficit de la Colombie, à son plus bas niveau en juillet. Ainsi, les prix en vert n’ont baissé que modérément, restant au-dessus des moyennes de saison. Toutefois, le marché a changé de cap dès mi-juillet en raison de la progression saisonnière des volumes d’Afrique, intervenue plus tôt que d’habitude. D’un niveau déjà très élevés, les volumes ont atteint un pic historique en août (+ 45 % par rapport à la moyenne). De son côté, l’offre de banane dollar a été nettement plus importante avec la fin du déficit colombien et les arbitrages de l’Équateur et du Costa Rica toujours en faveur de l’UE. Ainsi, les marchés ont commencé à s’alourdir vers mi-août, en plein cœur de saison des fruits à noyau, et alors que la demande, traditionnellement moins dynamique à cette période, était d’autant plus ralentie par l’arrivée tardive de fortes chaleurs. Des stocks ont commencé à se constituer et les prix ont baissé pour revenir à des niveaux seulement moyens en fin de mois.
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