Marché plutôt inexistant pour les grands navires en novembre ; absence de demande, pas de problème de surplus ni de pénurie. Les bateaux étaient soit pris dans l’engorgement de Mersin, soit en cours de positionnement au Chili pour le démarrage de la saison des fruits à pépins.
En revanche, les petites unités ont bénéficié d’un marché dynamique qui devrait perdurer car il est (actuellement) plus difficile de conteneuriser les marchandises créatrices de demande pour les plus petits navires. Fin octobre, terme d’une année relativement terne, une demande suffisante en poisson et en pommes de terre provenant de diverses sources et qui s’est prolongée pendant tout le mois, a entraîné une pénurie de capacité permettant aux opérateurs de relever leurs tarifs.
Fait inhabituel à cette période de l’année, il était alors permis de croire que ce déficit en capacité (en faveur des opérateurs) pourrait se prolonger jusqu’à la mi-janvier. D’ordinaire, à cette époque, les chalutiers reviennent au port pour les fêtes, la demande des affréteurs ralentit et les tarifs reculent. Si les pronostics émis début décembre se révèlent exacts, ce sera l’inverse. Et si les unités sont ensuite absorbées par les calamars de l’Atlantique Sud, le marché se maintiendra plus tard dans l’année.
Malgré un retour de volume important en capacité sur le marché au début de 2017, suite au changement de mode des affréteurs, il n’y a pas de signe immédiat de destruction de tonnage à venir de la part des armateurs. Si les premières prévisions indiquent une demande aussi faible en 2017 qu’elle l’a été tout au long de 2016, la situation évoluera, surtout si les prix du pétrole remontent.
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