Système de surveillance des importations de banane : que pour du beurre

  • Publié le 12/07/2017 - Elaboré par Observatoire des Marchés / FruiTrop
  • FruiTrop n°249 , Page 2 à 2
  • Gratuit

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Le Nicaragua, le Panama et le Pérou n’ont cure de dépasser allègrement les seuils indicatifs fixés dans les différents accords commerciaux signés entre eux et l’UE. Leur poids relativement faible sur le marché est sans doute la raison d’un certain désintéressement de la part des autorités européennes. Elles ont bien, une nouvelle fois, ouvert une enquête qui a conclu, une nouvelle fois, au caractère non perturbateur du dépassement. Circulez, y a rien à voir ! Reste qu’il faut continuer à surveiller, et même mieux surveiller en passant par exemple d’une vision sur l’année civile à une vision sur douze mois glissants, seule représentation qui permet de comprendre la dynamique d’une origine sur un marché. Arrêté à avril 2017 (données Eurostat), on trouve un Nicaragua à plus de 400 % de sa quantité indicative, soit 56 000 t pour un seuil indicatif de 14 000 t ! Hors dispositif de surveillance, le Mexique est également une origine qui progresse dans des proportions exceptionnelles. La preuve, il affiche un taux de croissance sur les quatre premiers mois de 2017 de 20 %, pour atteindre 25 000 t. Certes, les volumes en question sont relativement faibles mais, quand dans le même temps le Mexique fait + 35 % sur les États-Unis pour un volume de 121 000 t et que le secteur mexicain est à la tête de 12 000 ha de Cavendish, on ne peut pas tout à fait se désintéresser de la dynamique d’un tel pays.

Source : CIRAD

banane - UE - mecanisme de stabilisation
banane - UE - mecanisme de stabilisation

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