« Parmi les plus grands traîtres de l’histoire, on pourrait mentionner la météo ». Cette phrase, de l’écrivain américain Ilka Chase, résume assez bien le sentiment laissé par la saison d’agrumes d’hiver 2016-17. Certes, la production s’est montrée d’un niveau supérieur à la moyenne dans tous les grands pays exportateurs de Méditerranée, contrastant avec la petite récolte de 2015-16, conséquence d’un funeste coup de chaleur printanier. Mais les pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’ouest méditerranéen durant l’hiver 2016-17, conjuguées à des températures très douces, ont provoqué d’importants problèmes de tenue et ont drastiquement réduit les volumes exportables. Le géant espagnol a été particulièrement touché, et dans son coeur de production : plus de 460 mm se sont déversés sur la région de Valence de novembre à janvier, soit plus de quatre fois la pluviométrie normale.
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