Magazine FruiTrop n°240
Edition Avril 2016 - Dossiers
Avocat d'été &
Banane
- Date de parution : 11/05/2016
- Tarification : Gratuit
- Sommaire détaillé
- Articles de ce numéro
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La banane en France : une diversité d’origines à nulle autre pareille
- Publié le 13/05/2016 - Elaboré par LOEILLET Denis
- FruiTrop n°240 , Page 90 à 90
- Gratuit
Le marché français est singulier à bien des égards
Infos
- Produit(s) : Banane
- Rubrique / Thématique : Analyses économiques
- Pays : France
- Mot(s) clé(s) : Consommation , Importation
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Sa première caractéristique est qu’il est approvisionné par toutes les origines possibles : production propre aux Antilles (Martinique et Guadeloupe), production ACP de toutes les régions (de l’Afrique de l’Ouest et du centre jusqu’à l’Amérique du Sud, en passant par la Caraïbe) et production des zones dollar (Équateur, Costa Rica, Colombie, etc.). Les points d’entrée sont aussi multiples : importations directes, introductions via des Etats membres, bananes vertes mais aussi mûres (zones frontalières) ou encore logistiques maritime et routière. C’est aussi un hub européen. En effet, la France voit passer sur son sol quelque 840 000 tonnes de banane, alors que sa consommation est de 553 000 tonnes (2015). Près de 300 000 tonnes sont donc réexpédiées ailleurs en Europe. Pour ce qui est de la logistique maritime, les points d’entrée en France sont les ports de Dunkerque (Martinique, Guadeloupe, Surinam et République dominicaine), de Port Vendres (Cameroun, Côte d’Ivoire et Ghana) et, pour de très faibles volumes, le port à conteneurs de Fos-sur-Mer.
Le fait que le marché français soit un hub bananier rend très complexe l’évaluation des parts de marché par origine. Par rapport à l’approvisionnement brut (production + importations + introductions), les ACP comptent pour 53 %, la production française pour 31 %, les dollar pour 12 % et les introductions en provenance d’un autre Etat membre (sans notion d’origine indiquée) pour moins de 5 %. A dire d’expert, on peut penser que la part de marché des Antilles est d’environ 37 %, celle des ACP d’environ 50 % (Afrique + République dominicaine + Surinam) et celle des dollar d’environ 14 %.
Le calendrier de consommation est très stable depuis des années. La banane est consommée préférentiellement de février à mai et de septembre à novembre. La sous-consommation est forte de juillet à août et faible de décembre à janvier.
