Magazine FruiTrop n°240
- Date de parution : 11/05/2016
- Tarification : Gratuit
- Sommaire détaillé
- Articles de ce numéro
Après le déficit de décembre, les livraisons de Colombie reprenaient un rythme plus régulier qui, logiquement, orientait les prix de vente à la baisse. Ceux-ci se stabilisaient en février autour 1.00 euro/kg. Début mars, quelques arrivages de qualité médiocre et de maturité avancée provoquaient une baisse tarifaire ponctuelle, avec des prix de vente à partir de 0.45 euro/kg. L’offre colombienne, qui dominait le marché, dictait la fixation des prix pour les produits concurrents d’Équateur, qui s’établissaient le plus souvent légèrement en-deçà de ceux des fruits colombiens.
Fin précoce de la campagne française de chayotte à la mi-février avec des fruits de qualité plus aléatoire. En 2015, la commercialisation des chayottes françaises s’était poursuivie jusqu’à la mi-mars. Les dernières christophines de production nationale se sont écoulées en janvier au prix constant de 1.80 euro/kg. Les cours ont été soutenus et en légère progression pour les chayottes et les christophines du Costa Rica, compte tenu d’approvisionnements modérés et inférieurs à la demande.
Jusque-là limités, les approvisionnements de dasheen de Saint Vincent se sont accrus au premier trimestre 2016, entraînant un effritement progressif des prix de vente. A près de 4.00 euros/kg en décembre 2015, le cours des dasheens se repliait dès le début d’année et ne cessait de décroître ensuite, perdant quasiment 1.00 euro/kg à la fin du premier trimestre 2016. Parallèlement, quelques lots de Martinique acheminés par avion se négociaient sur la base inchangée de 4.00 euros/kg pour des quantités limitées.
L’approvisionnement limité au cours du premier trimestre 2016 a favorisé le développement de prix soutenus. La République dominicaine expédiait des quantités variables, ce qui explique les fluctuations de prix enregistrées, notamment le fléchissement des cours en février. Les cours des piments de Martinique se sont situés globalement à un niveau légèrement supérieur à ceux des produits dominicains, pour des quantités limitées et livrées de façon irrégulière. En seconde quinzaine de février, la Guadeloupe envoyait régulièrement des produits de qualité supérieure qui obtenaient des cours plus élevés.
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