Magazine FruiTrop n°246
- Date de parution : 24/01/2017
- Tarification : Gratuit
- Sommaire détaillé
- Articles de ce numéro
Les importants volumes livrés par la Colombie dès le mois d’octobre entraînaient le marché dans une spirale baissière. La faible demande générait des méventes et, par conséquent, la dégradation des fruits. De nombreuses ventes de dégagement étaient alors effectuées pour tenter d’écouler un maximum de marchandises. Ce n’est que progressivement que les conditions de vente s’amélioraient au fur et à mesure de l’écoulement des stocks, de la réception de quantités moindres et de l’accélération de la demande. En fin d’année, les prix atteignaient des niveaux peu courants. Les produits d’Équateur subissaient les vicissitudes des produits colombiens tout au long de la période considérée.
La campagne des chayottes et christophines françaises s’est poursuivie, avec des prix assez stables pour les christophines livrées en volumes plus limités. Le cours des chayottes fléchissait à partir de mi-novembre. Peu présentes sur le marché français, les chayottes du Costa Rica se sont vendues à un cours stable et régulier d’octobre à décembre. La commercialisation des christophines de cette origine reprenait en décembre avec des prix élevés.
L’approvisionnement s’est développé d’octobre à décembre, entraînant une érosion des cours.
Le marché a été essentiellement approvisionné par la production nationale. Le développement de la production française a accaparé le marché, ne laissant guère de place aux produits concurrents. Le cours des piments, assez bas en début de période compte tenu de l’importance des quantités disponibles, se redressait à partir de mi-novembre du fait de la progression de la demande et de la baisse simultanée des arrivages.
Cliquez sur "Continuer" pour poursuivre vos achats ou sur "Voir votre panier" pour terminer la commande.