La récolte de litchi bateau à Madagascar ayant démarré précocement, la période de commercialisation a été allongée d’autant. Le calendrier était, de plus, assez favorable avec une semaine supplémentaire et trois week-ends pleins en décembre. Dans ces conditions, la bonne demande européenne a permis d’écouler les cargaisons des deux navires conventionnels programmés en fin d’année. Il en résultait un quasi-déficit de marchandises en début d’année, favorisant le maintien des prix. Les premiers litchis par conteneurs maritimes parvenaient en Europe dans les premiers jours de 2017, assurant ainsi une soudure harmonieuse avec les litchis expédiés par bateaux conventionnels. Ils étaient rapidement vendus compte tenu de leur bonne qualité gustative et de leur tenue satisfaisante. La commercialisation des litchis de Madagascar s’est avérée plus difficile en début d’année. Les arrivages suivants étaient aussi vendus rapidement, à des prix qui fléchissaient mais qui étaient nettement plus élevés que ceux de l’année antérieure. Les litchis sud-africains étaient réceptionnés à partir de mi-décembre. En janvier, ils se vendaient plus difficilement en raison de la concurrence malgache, de leur qualité inégale et de la prédominance des petits calibres. Seuls les fruits de calibre XXL se valorisaient mieux.
La campagne avion se poursuivait en janvier avec des livraisons de la Réunion en net recul. Les prix des fruits branchés ou en bouquet se redressaient progressivement pour atteindre 9.00-10.00 euros/kg. En revanche, les fruits égrenés s’écoulaient à des prix nettement inférieurs, entre 4.00 et 6.00 euros/kg. La qualité des litchis réunionnais se détériorait fortement, rendant les ventes plus difficiles. Parallèlement, l’Afrique du Sud expédiait régulièrement des lots branchés, d’abord en variété Mauritius, puis en Red McLean, qui se vendaient assez régulièrement bien que l’intérêt pour le litchi s’amenuisait sensiblement.
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