Avec 6.5 millions de colis, les ventes, tous marchés confondus, ont chuté de près de 30 % par rapport à 2015-16, une baisse bien supérieure aux 12 à 15 % enregistrés les trois saisons précédentes. Si les effets délétères du greening sont toujours aussi prononcés, cette aggravation est largement liée à une composante conjoncturelle, à savoir le passage de l’ouragan Matthew début octobre. Tous les marchés ont vu leur approvisionnement fondre, à commencer par le premier d’entre eux : les volumes commercialisés aux États-Unis ont baissé de plus d’un million de colis. Les envois vers l’Europe se sont fortement contractés, les 1.4 million de colis réceptionnés marquant un recul de 500 000 colis par rapport à la saison précédente. La France a continué de constituer le cœur de marché de la Floride, absorbant environ la moitié des arrivages réceptionnés dans l’UE-28. Si les centrales européennes habituellement clientes sont restées fidèles à ce pomelo premium, elles ont souvent opté pour des doubles référencements (notamment de fruits espagnols en France), en particulier pour leurs promotions. Le portefeuille de clients grossistes s’est, en revanche, nettement contracté.
Sources : Eurostat, douanes françaises, FDOC
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