Fret Maritime - Mars 2017

  • Publié le 22/05/2017 - Elaboré par Observatoire des Marchés / FruiTrop
  • FruiTrop n°248 , Page 13 à 13
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Face à l’augmentation du prix du carburant en glissement annuel et au peu de changements ou progrès survenus sur le marché de l’affrètement, un TCE moyen inférieur aux chiffres de l’année dernière sur la période du premier trimestre 2017, pour les petits et grands segments, n’est pas une surprise. Par ailleurs, le retour de plusieurs navires dans le giron de la flotte reefer au début de l’année, en raison du passage aux conteneurs par les grandes compagnies bananières, aurait pu aggraver les choses pour les opérateurs. Une excellente campagne chilienne a finalement absorbé plus de tonnages sous contrat, avec de forts coefficients de chargement, comme le calamar en Atlantique Sud. Résultat : tandis que le marché spot est resté relativement calme, la flotte reefer a été plus optimisée au premier trimestre de 2017 que sur la même période en 2016. Et malgré ce bilan plus positif que négatif pour le mode, les rendements TCE issus des activités des lignes ont baissé en glissement annuel. Les opérateurs accusent la tarification agressive des transporteurs qui entraîne les prix à la baisse et, par incidence, les bénéfices. Mais c’est maintenant que les choses vont nettement se compliquer. À moins d’une demande en capacité supérieure à l’année dernière sur la période couvrant avril à septembre, il est difficile de pronostiquer une contre-saison qui ne soit ni longue, ni creuse. En effet, le surplus d’oranges qui sera exporté par l’Afrique du Sud voyagera en conteneurs. Parallèlement, la récolte de citron de l’hémisphère Nord, qui s’annonce meilleure et plus longue, pourrait bien occasionner un calendrier de transport plus modeste pour la contre-saison en provenance d’Argentine, d’autant que, selon les dernières estimations officielles, Zespri prévoirait pour cette campagne environ 20 trajets en reefers spécialisés, voire moins que l’année dernière. Ceci est la conséquence directe de la transformation du service entre la Nouvelle-Zélande et l’Europe par Seatrade, qui utilisera ses propres navires conteneurs Colour Class. Sur une note plus positive, le marché algérien a rouvert ses portes aux bananes fin mars. Bien que les quotas et les licences favorisent le mode reefer, ils restent clairement insuffisants pour absorber le surplus de tonnages disponible sur les six prochains mois. Pour autant, la pression que l’excédent de bananes de Colombie et d’Amérique centrale fait subir à Mersin entre les mois de septembre et novembre devrait s’en trouver allégée.

fret maritime - europe - grands reefers
fret maritime - europe - grands reefers
fret maritime - europe - petits reefers
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fret maritime - europe - marches spot
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