Magazine FruiTrop n°246
- Date de parution : 24/01/2017
- Tarification : Gratuit
- Sommaire détaillé
- Articles de ce numéro
Le marché a été essentiellement approvisionné par l’Égypte et le Honduras en patates douces à chair blanche, avec une continuité tarifaire constante. Les patates douces à chair orange provenaient principalement d’Israël, du Honduras et d’Espagne, avec des prix échelonnés à la baisse selon les origines. L’Espagne confirme sa présence sur ce créneau commercial avec une majorité de tubercules de variété Beauregard. On note l’apparition plus marquée cette année de patates douces à chair orange d’Égypte, jusque-là plutôt spécialisée dans la patate douce à chair blanche. Cette diversification permet à cette origine une meilleure valorisation de ses produits.
En octobre, on observait la présence de lots de patates douces d’Italie à peau et chair blanches, vendues de 1.40 à 1.60 euro/kg. Des lots de patates douces à chair blanche et/ou violette en provenance de Chine s’écoulaient en novembre sur la base de 1.20 euro/kg.
Quelques lots de patates douces françaises faisaient également leur apparition en novembre. Ces produits, livrés en petites quantités, provenaient de Normandie. De qualité assez hétérogène par rapport à la concurrence, ils obtenaient des prix de vente autour de 1.40 euro/kg, mais leur commercialisation ne durait guère.
Le marché des ignames a été principalement approvisionné par le Ghana avec des ignames blanches. Quelques lots de type Puna complétaient les livraisons du Ghana, à un prix légèrement supérieur de 0.05 à 0.10 euro/kg. Le Brésil expédiait régulièrement des ignames blanches vendues en moyenne à 0.50 euro/kg de plus que les produits concurrents. Mi-novembre débutait la commercialisation de la production française. Tout d’abord de 3.60 à 3.80 euros/kg, le prix de ces produits fléchissait autour de 3.40 euros/kg jusqu’en fin d’année.
Cours constant pour le manioc du Costa Rica, avec un léger sursaut tarifaire juste avant les fêtes, puis une retombée du cours accompagnant le repli de la demande.
Cours très stable pour les eddoes du Costa Rica, avec néanmoins des prix variables selon le calibre des tubercules (1.80 à 2.50 euros/kg). Les quelques variations observées en début et fin de période étaient imputables à des à-coups ponctuels d’approvisionnement.
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