Agrumes Prévision 2017-2018

  • Publié le 4/01/2018 - Elaboré par IMBERT Eric
  • FruiTrop n°253 , Page 38 à 38
  • Gratuit

Des prix soutenus, pour compenser un net déficit de production

FRUITROP vous propose de détailler dans les articles à suivre :

-      les prévisions 2017-18 par pays fournisseur et par produit pour les agrumes frais,

-      les grandes tendances de consommation dans l’UE-28,

-      les prévisions 2017-18 sur le marché du jus concentré d’orange.

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Encore la météo !

La météo avait fortement impacté la campagne 2016-17. Elle continuera de tirer vers le bas la production méditerranéenne en 2017-18. Si, bien évidemment, tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne, la majeure partie des grands acteurs de la production et de l’exportation de la région abordent cette campagne avec des récoltes inférieures à celles de 2016-17 et bien souvent à la moyenne. C’est le cas de l’Espagne, poids lourd du secteur, qui affiche un déficit de production majeur, notamment sur ses spécialités, à la suite d’un hiver 2016-17 pourri. La Turquie, devenue la deuxième puissance exportatrice de la région ces dernières années, n’est pas mieux lotie et voit aussi sa récolte fléchir après un coup de gel important durant l’hiver. De même, la production s’annonce plutôt inférieure à la précédente au Maroc, un été caniculaire et une sécheresse persistante ne permettant pas l’expression des forts développements de surfaces intervenus ces dernières années. Parmi les grands leaders, seule l’Égypte voit sa production remonter, mais dans des proportions très limitées et après une saison 2016-17 déficitaire. 

Regain d’intérêt pour les agrumes frais

Parallèlement, la demande donne des signaux plutôt positifs. Après des années d’atonie, les ventes sont reparties à la hausse dans la partie ouest de l’UE-28, alors que les marchés de l’est de l’espace communautaire se sont réveillés, vraisemblablement grâce au retour de la croissance économique. Les nouvelles en provenance de Russie sont plutôt bonnes elles aussi : la demande a été relancée en 2016-17 à la faveur d’un rouble un peu moins faible et de la fin de l’embargo sur les productions turques. De manière plus anecdotique, les marchés émergents d’Asie sont eux aussi davantage aux achats, même s’ils ne constituent qu’un débouché mineur pour la plupart des pays méditerranéens. Seul bémol : la stagnation des exportations méditerranéennes vers l’énorme marché des États-Unis, toujours aussi peu consommateur de petits agrumes.

Un contexte plutôt porteur

Le contexte apparaît aussi relativement positif. Côté agrumes d’industrie, les marchés restent plutôt bien orientés pour la plupart des dérivés. Le plus emblématique d’entre eux, à savoir le jus d’orange, devrait voir ses prix se raffermir. Certes, la production brésilienne revient à un haut niveau, mais le déficit de la récolte floridienne est historique et les stocks de concentré n’ont jamais été aussi bas depuis des années. Enfin, côté produits concurrents, les tendances sont partagées. La récolte européenne de pomme  est très déficitaire (- 20 %, cf. FruiTrop 251), alors que l’approvisionnement en banane promet de rester assez important (surfaces en développement en Afrique de l’Ouest, réinvestissement en production dans des pays comme la Colombie, absence de problèmes climatiques majeurs durant la période critique de l’automne, excepté aux Antilles françaises).

Retrouvez l'ensemble des articles parus dans ce dossier depuis ces liens: 

Prévisions 2017/ 2018 par produit:

Petits agrumesOrangePomeloCitron

Prévisions 2017 /2018 par pays: 

Espagne, Maroc, IsraelCorse, Autres Méditerranée, Floride

Bilan de la saison 2016/2017

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