Autres exotiques - 1e trimestre 2018

  • Publié le 24/05/2018 - Elaboré par GERBAUD Pierre
  • FruiTrop n°256 , Page 11 à 11
  • Gratuit

Conjoncture trimestrielle de marché

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Banane plantain

Le marché a été difficile pour la banane plantain de Colombie au cours du 1er trimestre 2018. Après l’amélioration des conditions de marché en décembre par une meilleure adaptation de l’offre à la demande, les ventes se sont rétractées. Les prix se sont progressivement effrités alors que les volumes mis en marché n’étaient pas excessifs. Cependant, ils se heurtaient à un manque de demande soulignée par les opérateurs. A partir de mi-mars, les ventes devenaient encore plus difficiles du fait d’une demande stable face à des volumes plus importants, et du développement de problèmes de qualité. Les écarts de prix devenaient larges entre, d’un côté, des marchandises de qualité satisfaisante vendues autour de 1.00 euro/kg et, de l’autre, celles faisant l’objet de ventes de dégagement à partir de 0.45 euro/kg.

Chayotte et christophine

Le 1er trimestre 2018 a été marqué par la fin de la campagne de commercialisation des chayottes de France. Leur prix s’est infléchi pour les dernières livraisons, notamment en raison d’une qualité plus fragile des produits. Le Costa Rica prenait le relais avec des volumes réguliers mais modérés, permettant le maintien de prix soutenus en dépit d’une légère érosion progressive. Les livraisons de christophine, moins importantes en volume, favorisaient la pratique de cours élevés, particulièrement en première quinzaine de février où le manque de produits provoquait un sursaut temporaire des prix.

Dasheen

Les prix de vente des dasheens de Saint Vincent ont fluctué au gré des arrivages irréguliers et d’une demande peu dynamique. L’approvisionnement a été peu important de la deuxième quinzaine de janvier à fin février. De petits lots de dasheen de Martinique, expédiés par avion, se sont vendus régulièrement au prix inchangé de 4.00 euros/kg.

Piment antillais

En début d’année, l’offre en piment s’avérait peu abondante. La campagne française s’était achevée mi-décembre, laissant la place aux fruits de République dominicaine. D’abord peu importantes, les livraisons de cette origine se sont développées, entraînant un tassement des prix aggravé par la qualité médiocre de certains lots. Le manque de produits incitait d’autres origines à se manifester, notamment plusieurs pays européens (Pays-Bas, Italie, etc.), puis l’Ouganda et Cuba. Le cumul des quantités finissait par alourdir le marché. En première quinzaine de février débutait la campagne de Guadeloupe, avec des produits de bonne qualité obtenant les prix les plus élevés du marché. En mars, la raréfaction de l’offre dominicaine provoquait une soudaine flambée des prix, dépassant les 10.00 euros/kg. Parallèlement, Israël proposait des piments de type antillais tout au long de la période. Vendus au prix constant de 7.00 euros/kg, ces produits peinaient à s’imposer auprès des consommateurs traditionnels de piment antillais compte tenu de leur manque de piquant et de parfum.

autres exotiques - france - prix de gros
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