Autres exotiques - 3e trimestre 2018

  • Publié le 15/10/2018 - Elaboré par GERBAUD Pierre
  • Gratuit

Conjoncture trimestrielle de marché

Banane plantain

Le marché a été peu dynamique en juillet et août avec une demande rétrécie. Les cours se sont redressés à partir de mi-août pour retrouver un niveau plus conforme à la normale, sans toutefois atteindre ceux enregistrés en mai-juin. Des lots complémentaires de Martinique par avion ont été réceptionnés jusqu’à fin août, avec des prix fléchissant.

plantain - france - prix de gros
plantain - france - prix de gros

Chayotte et christophine

Les ventes ont été stables en juillet et août pour les chayottes et christophines du Costa Rica, en dépit d’une faible demande en particulier pour les christophines. Mi-août, l’entrée en campagne des produits français modifiait quelque peu le profil du marché. L’absence de livraisons de christophines du Costa Rica bénéficiait aux produits de la production nationale, qui obtenaient des prix soutenus. Ceux-ci s’érodaient en septembre, parallèlement au développement de l’offre et à une demande toujours modérée. L’évolution des ventes pour les chayottes a été différente, compte tenu de la faiblesse des arrivages du Costa Rica pour les raisons évoquées plus haut. Leur prix a ainsi été réévalué en septembre.  

chayotte et christophine - france - prix de gros
chayotte et christophine - france - prix de gros

Dasheen

L’approvisionnement en dasheen de Saint Vincent a été régulier, avec des prix un peu plus soutenus en septembre. Pour les faibles livraisons par avion de Martinique, les cours sont restés inchangés. 

dasheen - france - prix de gros
dasheen - france - prix de gros

Piment antillais

La période a été clairement scindée en deux parties. Jusqu’à mi-août, les cours des piments antillais de Martinique, de Guadeloupe, de République dominicaine et du Maroc sont restés stables. Les piments des Antilles françaises, réceptionnées en moindres quantités, se sont mieux valorisés que ceux de République dominicaine et du Maroc de qualité standard. Mi-août débutait la production nationale avec des volumes en hausse, entraînant une baisse progressive des cours. La Guadeloupe cessait ses expéditions et la Martinique subissait la concurrence des produits métropolitains, plus compétitifs en termes de coût d’approche et d’une qualité globalement satisfaisante. D’autres origines européennes se manifestaient également comme l’Espagne, mais aussi l’Italie et les Pays-Bas. Ces produits s’ajoutaient à l’offre française et pesaient inévitablement sur les prix.

piment antillais - france - prix de gros
piment antillais - france - prix de gros

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