Autres exotiques - 2e trimestre 2018
- Publié le 30/08/2018 - Elaboré par GERBAUD Pierre
- Gratuit
Conjoncture trimestrielle de marché
Infos
- Produit(s) : Exotiques , Piment , Plantain
- Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
- Pays : France
- Mot(s) clé(s) : Importation , Prix , Ventes
Banane plantain
Le prix des bananes plantains a nettement augmenté à partir de mai du fait d’une réduction des livraisons notamment en provenance de Colombie, principal fournisseur du marché. Les produits d’Équateur ont suivi la même évolution pour des quantités moins importantes. Les cours s’effritaient à partir de mi-juin avec le retour d’une offre plus large face à une demande en retrait. En juin, quelques lots de Martinique acheminés par avion complétaient l’approvisionnement et marquaient le retour de cette provenance après les ravages des derniers cyclones qui ont affecté la Caraïbe.
Chayotte et christophine
Le cours des chayottes du Costa Rica a été globalement stable, malgré quelques fluctuations ponctuelles. Il fléchissait plus sensiblement en juin du fait d’une demande moins soutenue. L’évolution du prix des christophines a été plus marquée, avec une baisse plus forte en mai, partiellement compensée en juin. Cette orientation à la baisse s’explique notamment par le désintérêt à l’égard du produit, mais aussi du fait d’une qualité variable.
Dasheen
Le cours des dasheens de Saint Vincent a été assez stable, avec quelques fluctuations en début de période compte tenu d’une demande plus restreinte. Fin juin, il fléchissait de nouveau, la demande devenant moins soutenue. Prix inchangé pour les faibles livraisons par avion de Martinique.
Piment antillais
L’envol du prix des piments antillais à partir de mi-mars s’est poursuivi jusqu’à mi-avril, période à laquelle l’offre s’amplifiait notamment avec des produits de République dominicaine. Les piments de Guadeloupe, qui avaient bénéficié du déficit de l’offre dominicaine, voyaient leur prix baisser, tout en restant à un niveau supérieur à celui de la concurrence. Les cours se stabilisaient à partir de mai jusqu’en fin de période, avec quelques fluctuations dues davantage à la qualité des lots réceptionnés qu’au niveau de l’offre. Des lots complémentaires de Cuba et du Maroc s’écoulaient à partir de mai à des niveaux de prix proches de ceux pratiqués pour les produits dominicains. Fin juin, quelques lots de Martinique s’échangeaient au même prix que ceux de Guadeloupe.
