En janvier, l’offre globale a été supérieure à celle de l’an passé (+ 1.7 %) et à la moyenne, malgré un approvisionnement perturbé par des retards logistiques et des déficits persistants de quelques origines. Ainsi, le déficit très important de l’offre antillaise n’a pas été compensé par la remontée de l’Afrique, pourtant à des niveaux supérieurs à ceux de 2017 (+ 4 %). Malgré le déficit colombien et des volumes du Costa Rica légèrement inférieurs à ceux de 2017, l’offre de banane dollar a été supérieure à celle de l’an passé grâce à la remontée de l’Équateur et à la progression d’origines mineures (Honduras, Panama). Cependant, le marché s’est rapidement tendu du fait d’une demande très active et de stocks bas. Ainsi, les prix en vert sur le marché libre ont continué à se raffermir nettement.
En février, l’offre est restée supérieure à celle de 2017, en dépit d’une baisse des apports africains et du déficit antillais encore marqué. Ce sont les volumes de banane dollar qui ont été importants, le déficit colombien persistant étant largement compensé par des apports du Costa Rica et surtout d’Équateur supérieurs à ceux de 2017. Ainsi, la tension est restée d’actualité, les retards de navires renforçant la sensation de sous-approvisionnement. De plus, les ventes ont affiché des niveaux records grâce à des températures favorables à la consommation et à une très faible concurrence des autres fruits (déficit en pommes et poires, fin précoce des agrumes, mise en place difficile de la fraise). Dans ce contexte, les prix spot ont atteint des sommets historiques pour la période, l’écart étant très important avec les prix des contrats. Ces hausses ont eu du mal à être répercutées au stade jaune vers la fin du mois.
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