Conjoncture mensuelle Banane : janvier 2021

L’offre dollar a été largement inférieure à celle de 2020, avec des volumes d’Equateur limités pour deux raisons : un léger retard de la hausse saisonnière et des arbitrages en faveur du marché américain. De plus, la Colombie et le Costa Rica sont restés sur des niveaux bas (inférieurs à ceux de 2020) en raison de la baisse saisonnière et des expéditions également orientées vers le marché américain. De son côté, l’offre africaine cumulée s’est légèrement réduite, mais est restée supérieure de 6 % à la moyenne. Les arrivages de Côte d’Ivoire ont été soutenus (+ 10 % par rapport à la moyenne), alors que ceux du Ghana et du Cameroun sont restés proches des moyennes (respectivement 0 % et + 2 %). Enfin, l’approvisionnement en provenance des Antilles est resté stable, mais toujours déficitaire (- 4 % par rapport à la moyenne). Le rythme des ventes s’est activé tout au long du mois de janvier, malgré les mesures sanitaires (confinement, couvre-feu, etc.) mises en place en Europe. Cependant, vu le déficit de fruits, les prix sont restés décevants (- 2 % sous les moyennes et - 9 % sous 2020), même s’ils se sont raffermis sur le baromètre Cirad.

Sur le marché de la Platano, la hausse saisonnière des Canaries a créé une forte pression et les prix sont restés bas sur le marché espagnol (- 18 % sous les moyennes).