Selon le dernier rapport de veille stratégique de l’USDA sur le secteur, les surfaces auraient progressé de 16 000 ha en un an et dépasseraient aujourd’hui 200 000 ha. Avec un verger d’une telle extension, la récolte mexicaine devrait s’approcher des 2 millions de tonnes à moyen terme, malgré les rendements très modestes du pays (variables selon les systèmes de culture, mais légèrement inférieurs à 10 t/ha à l’échelle nationale). Le « minifundio » reste de loin le modèle de production le plus répandu : 75 % des 20 000 producteurs du pays disposent de surfaces allant de 0.5 à 5 ha. Par ailleurs, le taux d’irrigation reste globalement bas, à peine 30 % dans le Michoacán. La dynamique du verger est variable selon les états. La croissance s’accélère dans le Michoacán (+ 13 000 ha), état plus que jamais au centre de l’industrie avocatière du pays, concentrant à lui seul trois quarts des surfaces nationales. Le Jalisco vient en deuxième position avec près de 18 000 ha, mais voit sa forte dynamique de croissance s’essouffler (+ 800 ha). Une surprise, vu le calendrier de production particulièrement attractif de cette région, complémentaire à celui du Michoacán (cf. FruiTrop 243). L’état de Mexico progresse, quant à lui, à grands pas (+ 1 300 ha), son avocateraie tutoyant les 10 000 ha. L’interprofessionnelle mexicaine de l’avocat a annoncé son intention de renforcer ses efforts de reforestation, en plantant environ 300 000 pins en 2017 et 2018 (contre un total de 500 000 entre 2010 et 2016).
Sources : Infohass, APEAM, min. Agriculture mexicain
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