Marché français de la fraise : l’origine France prend ses marques sur le marché

Présente sur les marchés depuis la mi-février, la fraise française prend ses marques à l’approche du week-end pascal. En France, les prévisions de campagne sont annoncées similaires à celles de l’an passé, aux alentours de 63 000 tonnes. Un retard de production d’une quinzaine de jours s’est fait sentir en raison d’un manque d’ensoleillement en janvier et février. En semaine 12, les apports en provenance du Sud-Ouest, principale région de production (70 % des volumes), atteignaient 130 tonnes/jour. Dans le Sud-Est, les volumes progressaient en rondes en semaine 12 en particulier, avec un apport atteignant les 60 tonnes/jour. En Bretagne (10 % de la production), majoritairement productrice de Gariguette, les volumes progressaient tranquillement. Les autres régions (Rhône-Alpes, Val de Loire et Alsace) ne sont pas encore présentes sur le marché. Si les prix diminuent régulièrement depuis le lancement de la campagne, ils restent néanmoins supérieurs à la moyenne des trois dernières années en Gariguette.

Côté importation, les fraises en provenance d’Espagne atteignaient à Saint Charles 653 tonnes sur l’ensemble de la semaine. Cette année, la production espagnole ayant souffert en janvier et février, les estimations de récolte étaient annoncées en baisse de 2 % par rapport à la précédente campagne qui avait atteint 271 500 tonnes. En termes de prix, la fraise espagnole est perturbée par quelques baisses de qualité depuis déjà quelques semaines. L’origine Maroc n’est que peu présente sur le marché français. En semaine 12, les apports sur le marché de Saint Charles atteignaient 70 tonnes hebdomadaires. Quelques lots en provenance de Belgique ont été enregistrés sur le marché de Rungis en semaine 12.