Premier exportateur africain vers l’UE en 2016 avec 308 000 t, la Côte d’Ivoire ne compte pas en rester là.
L’installation de nouveaux opérateurs et l’extension des surfaces des anciens laissent penser que la barre des 500 000 t exportées pourrait être franchie rapidement, même si, malgré ce que déclarent certains responsables locaux, il faudra attendre encore 3 à 5 ans pour y parvenir. Arrêtées à fin 2016, les superficies plantées étaient de 7 700 hectares. C’est 2 000 ha de plus qu’en 2012 et la croissance est rapide. Tant les extensions que les projets des nouveaux investisseurs (deux en cours et un en instance de plantation) vont booster l’offre ivoirienne. A cela, il faut ajouter les deux blocs de petits entrepreneurs ruraux (prévision de 400 ha au total) qui, adossés à des grands groupes, pourraient contribuer à l’offre ivoirienne à hauteur d’environ 12 000 t. Le marché européen n’est plus le seul visé. La demande nationale et celle des pays de la sous-région en fruits de qualité et standardisés est importante et encore peu exploitée. La demande régionale potentielle serait de 150 000 t.
Source : CIRAD
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