Racines et tubercules - 1er trimestre 2019

Patate douce

Durant tout le 1^er trimestre 2019, l’Égypte est restée le principal fournisseur de patates douces à chair blanche. Apparemment moins abondantes que l’année dernière à la même époque, les livraisons égyptiennes se sont écoulées à des prix légèrement plus soutenus, avec toutefois une érosion en mars. Les moindres quantités disponibles profitaient également aux patates douces à chair blanche du Honduras, second fournisseur de ce produit, dont les prix, après un recul marqué en février, se stabilisaient aux alentours de 1.50 euro/kg jusqu’en fin de période. Quelques lots de patates douces du même type en provenance du Brésil complétaient l’approvisionnement fin janvier-début février. Ils s’écoulaient à des prix plus élevés (1.80 euro/kg) en raison de coûts de revient supérieurs. L’Espagne a fourni de façon régulière et conséquente des patates douces à chair orange vendues entre 1.30 et 1.40 euro/kg tout au long du 1^er trimestre. Après une interruption en novembre, le Honduras reprenait ses expéditions début février. Ces produits se négociaient sur une base moyenne de 1.60 euro/kg. Egalement moins présentes que lors des périodes précédentes, les patates douces à chair orange d’Israël se sont vendues à prix soutenus entre 1.80 et 2.00 euros/kg pour les produits de bonne qualité. Les lots de qualité plus fragile se vendaient parallèlement à prix inférieurs. Des lots complémentaires des États-Unis ont été vendus en février à un prix intermédiaire entre celui des marchandises du Honduras et d’Israël.

De petits lots de patates douces à chair violette de Chine ont été vendus en première quinzaine de janvier autour de 1.50 euro/kg, sur la lancée des fêtes de fin d’année. 

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Igname

Le marché a été éminemment stable pour les ignames blanches et Cuscus tout au long du 1^er trimestre 2019. Le Ghana et le Brésil ont fourni régulièrement des produits vendus à prix stables et légèrement supérieurs à ceux pratiqués à la même période en 2018. La campagne française s’est poursuivie de janvier à mars avec des flux réguliers vendus à prix stables, compte tenu d’une demande moins suivie et de lots de qualité plus fragile. La demande pour les ignames françaises semble avoir été globalement moins bonne qu’en 2018.

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Manioc

Le manioc du Costa Rica a rencontré plus de difficultés au 1^er trimestre 2019. Dans la continuité du dernier trimestre 2018, le mouvement de baisse des cours s’est poursuivi, s’aggravant même sensiblement en mars. Le prix du manioc atteignait alors son niveau le plus bas autour de 1.25 euro/kg. On rappellera pour mémoire que le cours du manioc du Costa Rica était encore plus bas au début de l’année 2018, autour de 1.15 euro/kg. 

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Eddoe

Après la baisse des prix enregistrée au 4^e trimestre 2018, le cours des eddoes du Costa Rica s’est stabilisé autour de 2.00 euros/kg, prix couramment pratiqué pour ce produit. En février, un approvisionnement moins constant entraînait un léger redressement des cours, peu durable puisqu’en mars ils retrouvaient leur niveau de début de période.

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Gingembre

La campagne de gingembre de Chine s’est achevée fin janvier-début février, entraînant un important sous-approvisionnement du marché alors que la demande restait inchangée. S’en est suivie une flambée des prix jusqu’à un doublement. La demande était partiellement comblée par le Brésil, qui profitait de ces bonnes conditions de vente pour augmenter ses livraisons. En mars, avec la reprise des exportations chinoises, les prix reculaient mais restaient toutefois soutenus. Le Brésil limitait alors ses envois compte tenu de prix de revient plus élevés. L’offre brésilienne était remplacée par celle de Thaïlande, vendue à prix élevés et orientés à la baisse en fin de période.

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