Racines et tubercules - 3e trimestre 2019

Patate douce

Dans la continuité du 2^e trimestre, et plus particulièrement depuis la seconde quinzaine de mai, le cours des patates douces à chair orange s’est maintenu jusqu’à fin août à des niveaux particulièrement élevés. Le profil du marché s’est modifié ensuite, avec une nette dégradation des prix de vente qui retombaient au stade plus habituel de la première quinzaine de mai. Le Guatemala et le Honduras ont dominé l’offre au 3^e trimestre, rejoints fin août par les origines méditerranéennes (Égypte, Israël, Espagne et Portugal). La progression des quantités mises en marché dans une situation de demande stable causait la chute des prix, qui reculaient de près d’un euro par kilo. On notera cette année la moindre présence des patates douces à chair blanche d’Égypte, alors que cette origine développait davantage ses envois de tubercules à chair orange. Les patates douces à chair blanche fournies par le Honduras, le Brésil et l’Afrique du Sud s’échangeaient simultanément à des prix inférieurs mais stables entre 1.40 et 1.60 euro/kg jusqu’à fin août. En septembre, les prix fléchissaient légèrement et devenaient plus variables.  

patate douce - france - prix de gros

Igname

Le passage à la nouvelle récolte d’igname du Ghana, courant juillet, a quelque peu modifié la mise en marché de ce produit. Durant la première quinzaine de juillet, les cours se sont maintenus au même niveau que le mois précédent. A partir de la seconde quinzaine, ils s’orientaient à la hausse du fait de la mise à disposition de la nouvelle récolte. Les produits de la récolte précédente se vendaient autour de 1.20 euro/kg, alors que ceux de la nouvelle récolte se négociaient autour de 2.00 euros/kg. L’écoulement de l’ancienne récolte fin août provoquait une hausse tarifaire de courte durée en raison de la progression des arrivages de la nouvelle récolte. Le cours s’affaissait ensuite et revenait à son niveau d’origine, voire inférieur en raison d’une demande modérée en septembre. Parallèlement, le Brésil fournissait des ignames de type Cuscus, vendues à la hausse de mi-août à fin septembre pour des volumes réguliers mais modérés.  

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Manioc

Après une phase euphorique en termes de prix au 2^e trimestre du fait d’un approvisionnement ne couvrant pas la demande, le cours du manioc du Costa Rica s’est nettement replié au 3^e trimestre. Dès la deuxième semaine de juillet, les prix s’orientaient à la baisse jusqu’en fin de mois, sous l’effet conjugué d’une offre plus ample et d’une demande en recul. Les cours se stabilisaient en août autour de 1.40 euro/kg, puis se redressaient en septembre jusqu’à 1.50 euro/kg, niveau inférieur à celui initialement enregistré. Ces variations de prix semblent être dues aux fluctuations des volumes expédiés et aux perturbations logistiques de l’origine. 

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Eddoe

Le meilleur approvisionnement en eddoe du Costa Rica durant la période estivale a entraîné une diminution des cours par à-coups. Un premier recul des prix fin juillet a été engendré par un retour à des conditions d’approvisionnement plus conformes à la moyenne, après la pénurie de mai-juin. Le second recul, en deuxième moitié de septembre, est plutôt imputable à des conditions de marché moroses. Quelques lots de Chine ont complété l’approvisionnement en début de période, obtenant des prix inférieurs compte tenu d’une qualité moindre.

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Gingembre

Les prix ont été assez soutenus pour le gingembre de Chine et du Brésil de mi-juillet à fin août. Les livraisons chinoises se sont amoindries à cette période, favorisant le maintien de prix réguliers. On notera le différentiel de prix entre les produits de ces deux origines, avec une surcote pour ceux du Brésil. Profitant de conditions de marché favorables, la Thaïlande a expédié des lots de gingembre à partir de fin juillet, vendus à prix élevés, qui s’érodaient à partir de la seconde moitié d’août avec la reprise des envois de Chine plus intenses.

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