Merci d'avoir imprimé cette page. Pour préserver l'environnement, la version imprimable de cette page a été allégée au strict nécessaire. N'hésitez pas à revenir sur www.fruitrop.com. Le contenu textuel et graphique du site est la propriété exclusive du CIRAD. Toute reproduction totale ou partielle du contenu, effectuée à partir des éléments du site sans autorisation expresse est donc prohibée, au sens de l'article L.713-2 du code de la propriété intellectuelle. Copyright CIRAD

Conjoncture mensuelle banane : janvier 2020

Publié le 28/02/2020 - Elaboré par Observatoire des Marchés / FruiTrop
Gratuit

Offre globale contenue et prix raffermis

Infos

Produit(s) : Banane
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Antilles françaises , Cameroun , Costa Rica , Côte d'Ivoire , Equateur , Espagne , Ghana
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

Imprimer Enregistrer

Ouvrir/Fermer En lien direct avec l'article

Le début d’année a été plutôt positif. Les légers stocks constitués pendant les fêtes de fin d’année se sont rapidement écoulés lors de la reprise de l’activité début janvier. Par la suite, l’approvisionnement global a été modéré tout au long du mois, et ce malgré la progression de certaines origines. Les volumes colombiens ont amorcé une hausse (+ 19 % par rapport aux moyennes), mais ils n’ont toutefois pas compensé le déficit des autres origines dollar. En effet, les arrivages d’Equateur sont restés légèrement inférieurs aux moyennes (- 2 %) et ceux du Costa Rica tout juste moyens. Ces derniers ont été très fortement perturbés par des problèmes logistiques dus à des conditions météorologiques défavorables (fermeture des ports). L’offre africaine a, elle aussi, été sous les moyennes (- 3 %), les volumes cumulés de la Côte d’Ivoire et du Ghana peinant à compenser le déficit toujours très marqué du Cameroun (- 14 %). Les Antilles affichent également un déficit de - 21 % par rapport à 2015 (dernière année non cyclonique). La demande a été correcte sans qu’aucune euphorie ne soit ressentie. Toutefois, le manque de fruits a permis la hausse des prix vert. Pour ce début d’année, les prix ont été supérieurs de 12 % à ceux de 2019, mais inférieurs de 7 % aux moyennes des deux dernières années.

Sur le marché du platano espagnol, la situation est restée très compliquée jusqu’à mi-janvier (lourds stocks et ventes lentes), avant que l’équilibre ne soit retrouvé en fin de mois.