Merci d'avoir imprimé cette page. Pour préserver l'environnement, la version imprimable de cette page a été allégée au strict nécessaire. N'hésitez pas à revenir sur www.fruitrop.com. Le contenu textuel et graphique du site est la propriété exclusive du CIRAD. Toute reproduction totale ou partielle du contenu, effectuée à partir des éléments du site sans autorisation expresse est donc prohibée, au sens de l'article L.713-2 du code de la propriété intellectuelle. Copyright CIRAD

Conjoncture mensuelle mangue : février 2020

Publié le 9/03/2020 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

Le Pérou à la manoeuvre

Infos

Produit(s) : Mangue
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Brésil , Pérou
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

Imprimer Enregistrer

Ouvrir/Fermer En lien direct avec l'article

En février, le marché européen de la mangue s’est caractérisé par un flux soutenu et massif en provenance du Pérou, qui a largement dominé l’approvisionnement. Dans un contexte de demande stable, les volumes mis en marché se sont écoulés lentement, favorisant la formation de stocks. Leur cours s’est établi sur une moyenne de 4.00-5.00 euros/colis, mais certaines ventes se sont effectuées à prix inférieurs. Jusque-là majoritairement composée de petits calibres, l’offre péruvienne s’est rééquilibrée, les gros calibres occupant progressivement la première place dans les mises en marché. Cette modification de calibre s’est accompagnée d’une modification tarifaire. Peu à peu, le cours des petits calibres s’est redressé et celui des gros calibres s’est érodé. Parallèlement, le Brésil poursuivait ses expéditions avec des mangues Tommy Atkins, Palmer et Keitt, dont les prix ont peu ou prou approché ceux du Pérou. Elles ont été davantage orientées vers les marchés du nord de l’Europe.

Le marché avion a été engorgé et difficile en première partie du mois. Certaines ventes réalisées en-deçà des cours de marché ont perturbé les transactions. L’afflux de marchandises transitant par d’autres pays de l’Union européenne a été l’une des causes de l’alourdissement des conditions de marché. En seconde quinzaine du mois, le changement de zone de récolte (de la région de Piura à celle de Casma) entraînait un fléchissement des envois et permettait un léger redressement tarifaire. Le cours s’établissait au-dessus de 4.00 euros/kg, avec des pointes jusqu’à 5.00 euros/kg pour les marchandises de qualité supérieure et dans les calibres les plus demandés.