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Conjoncture mensuelle mangue : janvier 2020

Publié le 27/02/2020 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

Détérioration du marché

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Produit(s) : Mangue
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Brésil , Pérou
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Les conditions de marché se sont nettement détériorées en janvier. Le Brésil a rapidement achevé sa campagne de Kent, ne fournissant plus que des quantités modestes de Tommy Atkins, Keitt et Palmer. La détérioration des conditions de vente a été principalement due à l’augmentation massive des livraisons du Pérou, qui entraînait la formation de stocks, conjointement à un retrait de la demande. La prédominance des petits calibres, moins recherchés par les distributeurs, a nettement accentué la baisse des cours. Ces fruits se sont écoulés à bas prix entre 2.00 et 3.00 euros/colis, alors que les gros calibres, peu représentés dans l’offre du Pérou, se valorisaient à des niveaux de prix largement supérieurs. En dernière semaine du mois, une légère amélioration des conditions de vente était perceptible, dans la mesure où le déséquilibre en termes de calibre observé depuis le début de campagne s’estompait. La plus grande proportion de gros calibres et de calibres médians permettait le raffermissement du prix des petits calibres moins abondants. La mise en place d’actions promotionnelles par les chaînes de distribution accompagnait cette évolution tarifaire.

Le marché avion est resté versatile tout au long du mois, avec des semaines caractérisées par des cours soutenus et d’autres avec de forts écarts de prix pour des produits globalement de bonne qualité. En première quinzaine du mois, la disparition de quantités conséquentes en provenance du Brésil laissait le champ libre aux produits péruviens. Les volumes variables livrés par le Pérou ont influencé les prix de vente générant des écarts sensibles. La mise en marché de fruits de qualité satisfaisante à prix agressifs par certains opérateurs a eu pour effet d’accroître la tension commerciale et par là-même le fléchissement des cours. Alors que les prix de marché s’établissaient entre 4.50 et 5.00 euros/kg, la pratique de ventes autour de 4.00 euros/kg, voire moins (3.60 euros/kg), pesait sur l’ensemble des transactions.