Conjoncture mensuelle Ananas : avril 2021
- Publié le 7/06/2021 - Elaboré par PAQUI T.
- Gratuit
Entre manque et surapprovisionnement
Infos
- Produit(s) : Ananas
- Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
- Pays : Bénin , Cameroun , Costa Rica , Île de la Réunion , Île Maurice
- Mot(s) clé(s) : Importation , Prix
En avril, l’évolution du marché de l’ananas a connu deux phases. Au cours de la première quinzaine, après Pâques, la demande était moins soutenue alors que l’offre globale restait perturbée par les retards de navires. Les opérateurs ont ainsi dû gérer des périodes de manque et de surapprovisionnement. Au cours de la deuxième quinzaine, le déséquilibre s’est accentué alors que l’offre commençait à être plus conséquente. Tandis que les marchés du Nord (Allemagne et Pays-Bas) faisaient face à un excès de fruits des calibres 6 et 7, ceux du Sud (France notamment) manquaient de calibres 8 et 9. En fin de mois, l’atténuation prochaine des mesures de confinement dans les pays du Sud (Italie, France et Portugal) laissait envisager un peu d’espoir. De leur côté, les producteurs costariciens abordaient déjà l’habituelle et épineuse question de la floraison naturelle dans un contexte logistique qui s’annonçait difficile.
La situation a été plutôt tendue sur le marché avion tout au long du mois. Les fortes pluies ont continué de fragiliser l’offre de Cayenne en provenance du Cameroun et du Bénin. Plusieurs opérateurs ont même dû interrompre leurs importations tant la qualité des fruits était incertaine. L’offre globale a ainsi été plus réduite, ce qui a permis de maintenir une certaine fluidité des ventes pour les quelques lots disponibles. Les ventes de Pains de sucre colorés ont également été moins soutenues, favorisant la commercialisation de l’offre de fruits verts via le circuit des supermarchés. L’offre de Sweet en provenance d’Amérique latine, toujours très colorée et en quantité limitée, s’est bien vendue.
Après Pâques, la demande a été moins soutenue pour le Victoria. Pour autant, les ventes sont restées assez fluides car l’offre globale était très réduite, notamment celle de la Réunion. Les fruits mauriciens plus disponibles se sont mieux vendus, surtout en fin de mois.