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Conjoncture mensuelle Ananas : novembre 2022

Publié le 13/12/2022 - Elaboré par PAQUI T.
Gratuit

Infos

Produit(s) : Ananas
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Afrique du Sud , Costa Rica , Ghana , Île de la Réunion , Île Maurice
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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En novembre, le marché de l’ananas a connu deux évolutions. Au cours de la première quinzaine, les conditions de marché ont été assez critiques en raison de plusieurs facteurs. La demande globale était très atone et avait du mal à absorber l’offre spot disponible. L’offre costaricienne était déséquilibrée avec une majorité de fruits de calibres 5 et 6 moins recherchés. Les ventes de dégagement (à des prix parfois inférieurs à 4 €/colis) se sont poursuivies, d’autant qu’il y avait encore plusieurs lots de vieux fruits qui pesaient sur le marché. La réduction des volumes importés n’a commencé à produire ses effets qu’à partir de la troisième semaine. La dernière quinzaine a été marquée par une inversion de tendance. Entre les retards de navires, les intempéries au Costa Rica (froid et pluies) et la réduction des volumes, l’offre spot a été moins disponible, ce qui a permis un redressement progressif des cours. En effet, en raison de la Saint Nicolas, la demande spot en provenance des marchés de l’Est était plus soutenue.

Bonne situation dans l’ensemble sur le marché avion. La forte réduction des volumes importés a contribué à donner au marché une impression de fluidité et d’équilibre entre offre et demande. Toutefois, les ventes ont été de plus en plus compliquées pour l’offre de Cayenne, pourtant très réduite. La demande, en revanche, est restée assez tonique pour le Pain de sucre, toujours très apprécié. L’offre colorée de Pain de sucre a continué à être bien valorisée, avec une demande un peu plus soutenue pour les fruits ghanéens. Les ventes de Sweet ont été moins fluides et ont porté sur des volumes moins importants. En effet, la répercussion de la hausse des coûts de fret a quelque peu freiné la demande pour ces fruits devenus très chers.

Bonne situation dans l’ensemble sur le marché du Victoria. Au cours de la première quinzaine, l’offre réunionnaise a connu quelques soucis de qualité (taches noires à la coupe), qui n’ont pas affecté la demande pour les fruits de l’origine. Dans l’ensemble, la demande pour le Victoria a été assez soutenue en raison d’une offre globale limitée. Les cours sont donc restés très fermes, notamment pour les offres réunionnaise et sud-africaine. Les fruits mauriciens, de qualité plus hétérogène, ont été vendus à des cours moins élevés.