Dossier Litchi - Campagne 2019-2020

La commercialisation du litchi en 2019-20 s’est concentrée sur la campagne de la zone de l’océan Indien. Cette évolution s’inscrit dans la continuité des années précédentes. C’est à cette période que l’offre est la plus importante et la demande la plus active grâce aux prix bas auxquels le produit est proposé aux consommateurs. La disponibilité de quantités massives de fruits au moment des fêtes de fin d’année concourt bien évidemment à favoriser ce pic de consommation. En dehors de cette période de démocratisation du produit, le litchi redevient un produit exotique plus rare et plus onéreux. Il satisfait la demande d’une clientèle plus aisée ou inconditionnelle du produit. Les velléités de certaines origines de développer ou de pérenniser leurs envois de litchi sur les marchés européens restent limitées. La Thaïlande et Israël continuent d’expédier des litchis respectivement d’avril à juillet et de juillet à septembre, mais leurs volumes stagnent ou reculent. L’Inde, la Chine, le Vietnam et le Mexique, avec des potentialités variables, tentent difficilement de s’imposer sur les marchés européens. Leurs calendriers d’exportation correspondent à la pleine période de la production européenne de fruits rouges, qui attire davantage le public avec des prix nettement moins élevés. Le litchi semble en perte de vitesse, même en fin d’année où l’enthousiasme des consommateurs ne dépasse plus guère la courte période des fêtes. Peu de nouveautés donc pour cette campagne 2019-20, si ce n’est quelques lots ponctuels du Brésil et d’Australie en décembre et janvier, avec des fruits non traités dont l’apparition est restée fugace pour des raisons de coûts et de qualité de produit.