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Fret maritime-Décembre 2013

Publié le 30/01/2014 - Elaboré par BRIGHT Richard
FruiTrop n°218 , Page 22
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Rubrique / Thématique : En direct des marchés
Mot(s) clé(s) : Transport

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Magazine FruiTrop n°218

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Date de parution : 29/01/2014
Tarification : Gratuit
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La moyenne des rendements TCE (Time Charter Equivalent) a clôturé l’année en beauté pour les armateurs et les opérateurs des reefers spécialisés, réalisant les meilleurs résultats sur douze mois depuis une génération pour le plus petit segment. À moins d’un revirement de la demande en capacité, d’une offre concurrentielle d’équipement reefer ou d’une flambée des prix du carburant, tout porte à croire que les chiffres seront encore meilleurs pour le secteur en 2014.

Décembre est un mois traditionnellement difficile à la fois pour les petits et les grands navires : la demande en banane ralentit car les consommateurs se tournent vers les fruits exotiques tels que les ananas, les mangues et les litchis pendant la période des fêtes et parce que les premiers raisins et fruits à noyau provenant de l’hémisphère Sud font leur entrée. Cette fois, deux éléments ont influencé cet état de fait : la réduction de la flotte des reefers associée à une mentalité plus marquée par un service de ligne, ce qui a permis aux reefers d’être plus compétitifs face aux lignes conteneurs. Autrement dit, une grande partie de la capacité a été exploitée. La capacité restante a été rapidement absorbée, favorisant une stabilité des taux.

Les craintes d’une diminution de volume pour les premiers raisins chiliens, provoquée par les fortes gelées de septembre, ont vite été écartées : les récoltes provenant des premiers fruits du nord du pays ont été moins affectées que celles des régions métropolitaines, où les dégâts étaient plus étendus. Le commerce du raisin du Chili aux États-Unis est très dépendant des reefers spécialisés. La demande pour ce mode sous-tend généralement la haute saison du marché de l’affrètement de février à avril.

D’autres bonnes nouvelles pour les opérateurs : Seatrade a mobilisé l’Everest Bay pour un cinquième voyage de Cape Town au Royaume-Uni et le nord de l’Europe, après l’exécution du contrat de NYKCool pour quatre navires avec un groupe d’expéditeurs majeurs qui avaient à coeur de ne pas revivre la même situation que l’an dernier, une mauvaise météo ayant alors lourdement entravé les opérations de chargement au port de la ville. Environ 25 000 palettes de fruits sont ainsi retournées dans le giron des reefers spécialisés pour cette campagne, au détriment des services tiers. Malgré des conditions météorologiques difficiles dans les ports d’Afrique du Sud, les reefers sont parvenus à charger alors que les lignes bataillaient contre les vents soufflant à cette période de l’année. Fin 2013, le secteur des reefers spécialisés obtenait une part de 38 % du volume du raisin sud-africain destiné à l’export, contre une portion infime fin 2012 correspondant au chargement d’un seul navire.

Les affréteurs en petits navires pour le transport de poisson, qui constitue la base de l’activité des unités de 200' à 280' cbft, font généralement une pause de deux semaines pendant Noël, au moment où les chalutiers rentrent au port pour les vacances. Cette année, le recul de la demande concernant les poissons a été compensé en majorité par des chargements prévus de pomme de terre et d’agrumes marocains. Les corrections des taux à la baisse, quand il y en a eu, sont restées temporaires puisque les affréteurs pour le poisson se sont positionnés pour profiter de la réouverture du marché nigérian dès janvier.