Autres exotiques - 4e trimestre 2018

  • Publié le 31/01/2019 - Elaboré par GERBAUD Pierre
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Conjoncture trimestrielle de marché

Banane plantain

Le marché a été fluctuant pour les plantains de Colombie, principal fournisseur. D’octobre à novembre, les quantités disponibles s’avéraient largement supérieures à la demande morose de la période. La pression des volumes disponibles face à une mévente durable entraînait les plantains dans un cycle de mévente-dégradation qualitative-baisse des cours. En novembre notamment, certains lots se négociaient à partir de 0.40 euro/kg. En décembre, la demande s’intensifiant, les cours se redressaient progressivement et atteignaient un niveau élevé en seconde quinzaine du mois, en raison d’un déficit de produit dû à des problèmes logistiques en Colombie. Les fruits d’Équateur et de Martinique s’écoulaient à prix constant.

plantain - france - prix de gros

Chayotte et christophine

Le marché de la chayotte a été dominé d’octobre à décembre par la production française vendue à prix stable. Le cours des produits costariciens a été plus variable en fonction des arrivages plus ou moins réguliers. Face à la concurrence des chayottes de la production française, on observait toutefois une légère tendance à la baisse. Le cours des christophines de la production française était à la baisse fin octobre, puis se stabilisait jusqu’en fin d’année. Ce n’est qu’en décembre que les livraisons de christophines du Costa Rica reprenaient réellement, après une pose commandée par les arrivages de fruits français dans un contexte de demande limitée. Des ventes régulières de petits lots de christophines de Martinique, acheminés par avion, se sont concentrées sur la période des fêtes de fin d’année.  

chayotte et christophine - france - prix de gros

Dasheen

Cours éminemment stable pour les dasheens de Saint Vincent et de Martinique tout au long du 4e trimestre 2018, à des niveaux de prix différents compte tenu du mode de transport. Le marché est resté équilibré entre offre et demande. 

dasheen - france - prix de gros

Piment antillais

Les piments antillais de la production française ont été prédominants au 4e trimestre 2018. Les produits métropolitains ont approvisionné le marché jusqu’à mi-décembre, avec des cours en hausse à la veille des fêtes de fin d’année. L’augmentation était imputable à la réduction des volumes disponibles alors que la demande s’affirmait. Les derniers lots commercialisés étaient pourtant de moindre qualité. Les piments de Martinique assuraient parallèlement un complément d’approvisionnement et se vendaient à des prix plus élevés compte tenu de frais d’approche supérieurs. Leur cours s’envolait en seconde quinzaine de décembre sous l’effet d’une demande plus active et d’une offre limitée. Fin novembre-début décembre, les livraisons de République dominicaine, abandonnées durant la période de production française, reprenaient et bénéficiaient des bonnes conditions du marché en fin d’année. Quelques lots ponctuels d’Espagne, de Hollande ou du Portugal complétaient l’offre.

piment antillais - france - prix de gros

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