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Conjoncture mensuelle fret maritime : février 2019

Publié le 21/03/2019 - Elaboré par BRIGHT Richard
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Produit(s) : Fret maritime
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Monde
Mot(s) clé(s) : logistique , Transport

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Il est encourageant, pour les opérateurs reefer, que le retour des huit grands navires Great White Fleet de Chiquita, initialement réservés aux trajets spot en début d'année, ne se soit pas combiné aux prix peu élevés de la ferraille pour enrayer le marché, lequel s’est renforcé vers la fin du mois. Cette augmentation de la capacité a été compensée jusqu’ici par une campagne chilienne robuste, bien qu’un peu tardive, l’envoi d’un nombre important de navires affrétés plus tôt vers la Nouvelle-Zélande et l'arrivée de cinq navires dans le service Zodiac de Seatrade affectés au transport de banane, ananas et melon.

Malgré quelques tiraillements persistants dans l’équation de l'offre et de la demande au début du mois de mars, l’augmentation de semaine en semaine du TCE moyen en février pourrait difficilement être qualifiée de spectaculaire. Si les contrats d'affrètement des navires vers le Chili et la Nouvelle-Zélande se situaient dans un intervalle allant de 50 à 60 c/cbft, le rendement pour les armateurs serait bien moindre en raison des frais de jours de planche occasionnés.

Les conditions de marché sont devenues de plus en plus favorables au petit segment au fil du mois. La combinaison d’un nombre limité tant d’opérateurs que d'affréteurs, ainsi que la prise de conscience qu’ils ont besoin les uns des autres pour survivre et même prospérer en dépit de la menace que représentent les transporteurs, signifient que la marge de manœuvre du TCE moyen restera probablement assez étroite. Seules des circonstances exceptionnelles, comme un pic de demande provenant de l'Atlantique Sud, l'incursion du grand segment ou une hausse significative du prix du carburant, pourraient faire dévier les tarifs à la hausse ou à la baisse, de la fourchette des 160 à 180 USD par millier de tonnes.

Février en est une bonne illustration : une activité d'affrètement faible sur la première moitié du mois, mais peu, sinon aucun changement dans la structure tarifaire de référence des expéditions de la Mauritanie vers l’Afrique de l'Ouest. De la même manière, avec plus de navires mobilisés aux îles Féroé, Walvis Bay et en Mauritanie à la fin du mois, les tarifs sont restés stables.