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Conjoncture mensuelle mangue : mars 2019

Publié le 8/04/2019 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

Infos

Produit(s) : Mangue
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Afrique de l'Ouest , Brésil , Burkina Faso , Europe , Pérou
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Encore en période de contre-saison, le mois de mars a été plutôt favorable au marché de la mangue. La baisse des arrivages en provenance du Pérou a largement contribué à la bonne tenue des cours, qui se sont nettement orientés à la hausse en milieu de mois. La convergence de plusieurs éléments explique cette évolution positive. Le changement de région de récolte a entraîné une période de moindres chargements. La répercussion des perturbations logistiques au Pérou, fin février/début mars, et les difficultés de navigation à l’approche des côtes européennes ont provoqué, d’une part, un creux d’approvisionnement et, d’autre part, des reports de volumes. La baisse des disponibilités s’est rapidement répercutée sur les niveaux de prix pratiqués. En fin de mois, le nouveau développement des arrivages provoquait un élargissement des fourchettes de prix, d’autant plus important que certains lots péruviens présentaient des problèmes qualitatif (développements fongiques). Parallèlement, le Brésil augmentait ses expéditions sans pour autant combler le déficit créé par le Pérou. Elles étaient principalement dirigées vers les pays du nord de l’Europe. Cette offre se composait d’une majorité de Tommy Atkins, mais également de Keitt et Palmer. Leur cours se situait sur les mêmes bases que pour les fruits péruviens ou légèrement inférieures (1 à 2 euros par colis).

Le marché de la mangue avion s’est avéré plus changeant et plus difficile. Après une phase d’assainissement fin février/début mars, les conditions de vente se détérioraient de nouveau en deuxième et troisième semaines du mois. L’augmentation des arrivages, la réception de lots de maturité avancée ainsi que des lots proposés dans un mouvement de surenchère à la baisse ont contribué à la désorganisation du marché avion. La perspective, en fin de mois, d’une campagne du Pérou écourtée et d’un retard de démarrage des campagnes des origines ouest-africaines dopait littéralement les ventes et les prix pratiqués. En toute fin de mois apparaissaient les premiers lots d’Amélie du Burkina Faso, de coloration verte et de maturité encore juste.