Conjoncture mensuelle mangue : septembre 2019

Le marché européen de la mangue s’est orienté à la baisse en septembre, contrastant nettement avec le mois précédent. Le cumul des arrivages d’Israël, d’Espagne et surtout du Brésil a progressivement engorgé le marché. Les effets de ce surapprovisionnement n’ont réellement été ressentis qu’en deuxième décade du mois, avec une rétractation sensible des cours. Les produits brésiliens ont accusé une baisse des prix plus rapide et plus intense du fait de l’importance des livraisons successives. Le prix des Tommy Atkins a été le premier à s’effondrer, suivi par celui des Palmer et Keitt dans une moindre proportion. Les mangues d’Israël, bien que confrontées à la concurrence brésilienne, ont connu un recul tarifaire moins marqué, alors que les volumes décroissaient pour cette origine. Encore modérément présentes sur le marché, les Osteen d’Espagne se sont vendues à la baisse progressivement. En seconde quinzaine du mois, la concurrence brésilienne influait plus fortement sur les produits espagnols, nécessitant un réajustement des prix pour rester compétitif dans cette phase de croissance quantitative.

Le marché de la mangue avion s’avérait plus stable en septembre, avec des arrivages plus limités. Les mangues d’Israël dominaient l’offre et proposaient un large éventail de variétés plus ou moins prisées des acheteurs. Les Kent se sont valorisées régulièrement entre 3.50 et 4.00 euros/kg, alors que les variétés secondaires se vendaient à un niveau de prix inférieur. Les Omer/Kasturi trouvaient plus difficilement preneur que les Shelly colorées et jugées de meilleure qualité gustative. Le Brésil démarrait sa campagne avion avec des Keitt. Les premières Kent n’étaient réceptionnées qu’en fin de mois, prenant le relais des produits israéliens arrivés en fin de campagne. Des lots complémentaires d’Égypte se sont vendus à prix soutenus grâce à une bonne qualité organoleptique et en dépit d’une piètre présentation.

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