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Conjoncture mensuelle Ananas : février 2024

Publié le 18/03/2024 - Elaboré par PAQUI T.
Gratuit

Marché plutôt stable

Infos

Produit(s) : Ananas
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Afrique du Sud , Costa Rica , Île de la Réunion
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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En février, le marché de l’ananas a été plutôt stable. Au cours de la première quinzaine, malgré le salon Fruit Logistica de Berlin, qui a attiré nombre d’opérateurs, et la poursuite des mouvements d’agriculteurs en Europe, le marché n’a pas eu trop de mal à absorber les volumes mis en marché. Il est vrai que l’offre de Sweet au départ du Costa Rica n’était pas trop importante et que l’approvisionnement continuait d’être perturbé par des retards de navires. La deuxième quinzaine a été marquée par le démarrage des congés d’hiver et la fermeture des cantines scolaires. De ce fait, la demande a été moins soutenue. Toutefois, l’approvisionnement a une nouvelle fois été fortement perturbé par des problèmes météorologiques qui ont affecté tous les navires et fortement limité l’offre d’ananas. En toute fin de mois, les cours spot étaient très soutenus car le marché européen était largement sous-approvisionné.

En février, l’activité sur le marché avion a rapidement été impactée par le démarrage des congés d’hiver, poussant les opérateurs à considérablement réduire leurs importations dès la fin de la première quinzaine pour mieux les adapter à la demande. Le marché est donc resté relativement fluide car les volumes disponibles étaient limités. Les lots de moins bonne qualité ou de coloration mixte ont eu beaucoup plus de mal à se vendre, et cela s’est ressenti sur les fourchettes de prix. Le marché du Cayenne a été très calme. Sur le marché du Pain de sucre, habituellement très fluide, les opérateurs ont eu plus de mal à écouler les lots de coloration mixte. Le marché du Sweet est resté stable avec des ventes qui n’ont porté que sur des volumes limités.

Tout au long du mois, l’offre globale de Victoria a été limitée en raison, semble-t-il, des cyclones dans l’océan Indien. Les ventes sont restées assez fluides et les cours fermes car les lots mis en marché étaient très largement inférieurs à la demande. Les fruits réunionnais et sud-africains ont été les moins disponibles, surtout en fin de mois.