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Autres exotiques - 1er trimestre 2020

Publié le 9/04/2020 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

Conjoncture trimestrielle de marché

Infos

Produit(s) : Chayotte , Christophine , Piment , Plantain
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Antilles françaises , Colombie , Costa Rica , Cuba , Martinique , République dominicaine , Saint Vincent
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Banane plantain

Les bananes plantains de Colombie se sont difficilement vendues en janvier et jusqu’à mi-février du fait d’un manque de demande marqué. Or à cette période, l’offre était abondante ce qui a entraîné la formation de stocks. Malgré des prix très bas (0.40 euro/kg), les volumes disponibles ne trouvaient pas preneur et la dégradation qualitative des produits qui en découlait ne faisait qu’accentuer les méventes. La situation de marché s’améliorait légèrement à partir de mi-février, mais lentement.

Chayotte et christophine

La faible disponibilité en christophine a permis le maintien de prix assez stables entre 1.80 et 2.00 euros/kg pour les fruits du Costa Rica. On notera pourtant que ce produit n’a fait l’objet que d’une faible demande au cours du premier trimestre 2020. Quelques lots résiduels de la production française ont été vendus autour de 1.80 euro/kg début janvier pour des produits de qualité aléatoire. La Martinique a expédié quelques lots de christophine en seconde quinzaine de mars, avec des prix plus élevés pour ces produits transportés par avion.

Les chayottes du Costa Rica se sont régulièrement vendues autour de 1.50 euro/kg en janvier et février. Leur prix se raffermissait légèrement en mars compte tenu d’une réduction des volumes disponibles.

Dasheen

Le marché du dasheen a été marqué en début d’année par la rupture d’approvisionnement de Saint Vincent, fournisseur traditionnel de ce produit. Les derniers lots de cette origine mis en marché début janvier se sont vendus à prix élevés (4.50 euros/kg), dans la continuité des mois précédents. La faiblesse de la production semble être la principale raison de cette interruption des exportations car elle ne permettait pas aux expéditeurs de remplir des conteneurs complets. La Martinique a, quant à elle, poursuivi ses expéditions par avion en petites quantités. Ces produits se sont vendus au prix habituellement enregistré : 4.00 euros/kg. En deuxième quinzaine de mars, quelques lots du Costa Rica complétaient l’approvisionnement et se sont écoulés au prix moyen de 3.50 euros/kg.

Piment antillais

Tendance à la baisse du prix des piments antillais de janvier à début mars, puis stabilisation. Les prix de vente sont toutefois restés élevés, dépassant le plus souvent le seuil des 10.00 euros/kg. Les prix de vente moyens ne reflètent pas la réalité des prix qui se sont avérés très variables selon la qualité des produits réceptionnés. La République dominicaine a été le principal fournisseur de piment antillais, mais ses produits ont été soumis à une stricte surveillance de la part des services phytosanitaires à l’importation. Les lots expédiés ont fait l’objet d’analyses systématiques à leur réception, provoquant des retards dans les livraisons et de fréquentes dégradations qualitatives des fruits. Les prix se sont fixés selon la qualité des produits, allant de 4.50-5.00 euros/kg jusqu’à 12.00-15.00 euros/kg. Ces contrôles ont également sans doute provoqué une réticence de la part des expéditeurs dominicains, limitant ainsi l’offre. Cuba a été le second fournisseur du marché avec des produits vendus à des prix plus stables, mais pour des quantités inférieures. L’offre des Antilles françaises a été réduite à quelques envois ponctuels et peu importants.