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Conjoncture mensuelle ananas : janvier 2020

Publié le 27/02/2020 - Elaboré par PAQUI T.
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Marché porteur

Infos

Produit(s) : Ananas
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Bénin , Cameroun , Costa Rica , Ghana
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Tout au long du mois de janvier, le marché de l’ananas a été porteur et très bien orienté en termes de prix. En effet, plusieurs facteurs (baisse des disponibilités, mauvaises conditions climatiques et nombreux retards de navires) se sont combinés, avec pour conséquence une très forte réduction de l’offre costaricienne sur le marché européen. Le point d’orgue de cette baisse a été la semaine 4, durant laquelle le marché a surtout été approvisionné par des origines autres que le Costa Rica. Tout au long du mois, les opérateurs engagés avec la grande distribution ont eu du mal à respecter leurs engagements, ce qui s’est traduit par un renforcement et une envolée des cours sur le marché spot. Dans un contexte de forte réduction de l’offre globale de Sweet, il est important de noter que les prix des contrats ont été maintenus et qu’ils ont continué à représenter l’essentiel des ventes, tandis que les ventes spots n’ont porté que sur une partie limitée de l’offre disponible.

Le marché avion a été plutôt fluide en janvier. L’offre globale a été plus réduite car plusieurs opérateurs, anticipant une baisse de la demande après les fêtes de fin d’année, ont réduit leurs importations. Malgré le retour du Bénin en toute fin de mois, l’offre de Cayenne, bien que diversifiée, a été assez limitée. En effet, des LMR élevées sur des fruits du Cameroun et du Ghana ont obligé certains opérateurs à renforcer leurs procédures d’autocontrôle, ce qui a limité la disponibilité de Cayenne. L’offre de Pain de sucre a continué à bien se vendre. Cependant, en raison des inquiétudes liées aux dépassements possibles de LMR, on a observé une meilleure tonicité de la demande pour les fruits verts. Les mauvaises conditions climatiques au Costa Rica ont fortement affecté la disponibilité de Sweet. Cette faiblesse de l’offre latino-américaine a permis aux fruits ghanéens de mieux s’implanter et surtout de s’écouler à des prix équivalents à ceux de leurs concurrents d’Amérique latine.

Comme on pouvait s’y attendre, la demande pour le Victoria a fortement chuté après les fêtes de fin d’année. En janvier, le marché a souvent été lourd car la demande ne permettait pas d’absorber les stocks de fruits réceptionnés en fin d’année. En fin de mois, à la suite des réductions d’importations opérées par plusieurs opérateurs, le marché a retrouvé une certaine fluidité.