Conjoncture mensuelle fret maritime : janvier 2020

  • Publié le 2/03/2020 - Elaboré par Observatoire des Marchés / FruiTrop
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Le marché de l’affrètement du mois de janvier tranche nettement avec celui des dernières années : dynamique d’une part, mais aussi ferme. Emmené par une demande forte des affréteurs méditerranéens de banane et soutenu par des besoins en tonnage supplémentaire par les expéditeurs de raisin de table du Chili, le mois s’est terminé sur des niveaux TCE relativement élevés et une flotte mobilisée dans sa totalité.

Double satisfaction pour les opérateurs reefers s'il en est, puisque les analystes avaient prédit la disparition du mode spécialisé avec l’entrée en vigueur de l’IMO 2020 sur les carburants marins à faible teneur en soufre. Plus petit, le reefer est bien moins sobre en carburant que le porte-conteneurs, son concurrent direct pour le transport de marchandises. Un carburant cher place donc le reefer dans une situation nettement plus défavorable du point de vue du coût. L’approvisionnement insuffisant de LSFO dans certains ports a pesé sur les disponibilités en tonnage : les calendriers des lignes en ont été bousculés, poussant les opérateurs à affréter pour garantir l’intégrité des services.

À l’inverse, les résultats n'ont pas été à la hauteur pour le petit segment qui a traversé un mois de tourmente alors que les opérateurs ne prévoyaient qu’un rapide passage à vide. La pêche dans les eaux de Mauritanie, principale source de revenu des petits reefers, a été décevante. La concurrence sur les commandes s’est intensifiée avec l’arrivée d'armateurs indépendants, et le tarif de référence entre la Mauritanie et l’Afrique de l'Ouest en a subi les retombées.

fret - marches spot - moyennes mensuelles janvier 2020
fret maritime - grands reefers
fret maritime - petits reefers

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