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Conjoncture mensuelle Ananas : février 2021

Publié le 10/03/2021 - Elaboré par PAQUI T.
Gratuit

En février, l’offre de Sweet a été perturbée par de nombreux retards de navires

Infos

Produit(s) : Ananas
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Bénin , Cameroun , Costa Rica , Ghana , Île de la Réunion , Île Maurice
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Au cours de la première quinzaine, la demande a été plutôt régulière, soutenue par les opérations de promotion organisées dans le cadre du nouvel an chinois. Les retards de navires ont parfois créé une légère tension sur le marché, obligeant les opérateurs à donner la priorité à leurs engagements contractuels. La situation a été plus compliquée au cours de la deuxième quinzaine où on a observé un net ralentissement de la demande, marqué par des ventes plus lentes. On a également assisté à une multiplication des problèmes de qualité (liés aux retards de navires). Le marché s’est alors scindé en deux avec d’un côté les ventes programmées qui se faisaient à des cours plutôt stables et les ventes spot qui obtenaient des prix nettement moins intéressants avec parfois des ventes de dégagement.

Les congés d’hiver, qui se sont étalés en fonction des régions sur l’ensemble du mois, ont impacté la demande sur le marché avion, obligeant plusieurs opérateurs à fortement réduire leurs importations dès le début du mois pour mieux les adapter à la demande. Il faut dire que la sécheresse au Bénin et au Cameroun a particulièrement affecté la qualité des fruits (plumets ternes et secs), limitant un peu plus la disponibilité de Cayenne notamment. Les ventes de Pain de sucre ont également été moins fluides, surtout celles des fruits censés être colorés et qui, bien souvent, étaient assez ternes. La DGCCRF a intercepté plusieurs colis de fruits colorés du Ghana pour des dépassements de LMR sur éthéphon, ce qui a fait craindre une pression plus forte sur les exportations de l’origine. Les ventes de Sweet sont restées assez fluides, avec un intérêt toujours plus marqué pour les fruits latino-américains.

L’offre de Victoria est restée très limitée en février, notamment celle de la Réunion. Cette faiblesse a permis une meilleure valorisation des fruits mauriciens, un peu plus disponibles et en alternative aux fruits réunionnais souvent absents.