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Conjoncture mensuelle Ananas : septembre 2022

Publié le 13/10/2022 - Elaboré par PAQUI T.
Gratuit

Marché dégradé

Infos

Produit(s) : Ananas
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Costa Rica , Île de la Réunion , Île Maurice
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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En septembre, la situation sur le marché de l’ananas s’est progressivement durcie, pour ne pas dire dégradée. Au cours de la première quinzaine, on a noté une légère augmentation de l’offre costaricienne, les volumes mis en marché suffisant à couvrir la demande qui était plutôt modérée. Toutefois, les opérateurs, qui jusque-là écoulaient assez vite leurs fruits, ont recommencé à surveiller leurs stocks. La deuxième quinzaine a surtout été marquée par un net ralentissement des ventes, consécutif à une demande de plus en plus atone. Pour faire face à cette situation, les opérateurs ont laissé filer les prix dans l’espoir de fluidifier leurs stocks. En effet, la pression se faisait de plus en plus forte sur le marché spot en raison des nombreux cas de mévente. Les prix, sans être catastrophiques, étaient néanmoins de plus en plus bas. En toute fin de mois, face à un marché qui tournait au ralenti, les opérateurs craignaient une plus nette dégradation des conditions de marché pour les semaines à venir.

Le marché de l’ananas avion a connu une évolution assez similaire. Ainsi au cours de la première quinzaine, il a été assez fluide car très faiblement pourvu, avec des cours plutôt stables. Dès le début de la deuxième quinzaine, plusieurs opérateurs ont fait le choix d’augmenter leur approvisionnement, comptant sur une meilleure demande grâce à la rentrée des classes. Malheureusement, la demande n’a pas vraiment été au rendez-vous et le marché a été plutôt lent tout au long de la deuxième quinzaine. L’offre de Cayenne toujours limitée s’est plus ou moins bien vendue en fonction de la qualité des fruits mis en marché. La demande a été moins soutenue pour le Pain de sucre, avec des cours fluctuant selon la demande. L’offre de Sweet latino-américaine, bien que limitée, s’est vendue un peu plus difficilement. En effet, la répercussion de la hausse des coûts de fret a agi parfois comme un frein sur la demande.

Tout au long du mois, l’offre globale de Victoria est restée très restreinte. Cette situation a surtout profité aux rares lots sud-africains et réunionnais qui se sont bien vendus. Les fruits mauriciens, malgré les faibles volumes disponibles, ont été écoulés à des prix moins soutenus.