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Conjoncture mensuelle Mangue : novembre 2022

Publié le 7/12/2022 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

Le sous-approvisionnement s'est maintenu

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Produit(s) : Mangue
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Brésil , Espagne , Pérou
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Le sous-approvisionnement observé en seconde quinzaine d'octobre s'est poursuivi en novembre, favorisant le maintien de prix de vente soutenus. Le Brésil constituait le principal fournisseur de mangue après la disparition progressive en milieu de mois de l'Espagne, qui livrait essentiellement des fruits de variété Keitt après la fin de campagne d’Osteen en début de période. Les fruits espagnols ont profité des bonnes conditions de marché pour être écoulés à des prix similaires à ceux des origines concurrentes. Mais la campagne de Keitt s'est avérée de courte durée et caractérisée par des quantités modérées. En effet, les conditions météorologiques durant la croissance des fruits ont accéléré le processus de maturation des mangues. Dans ce contexte, la fragilité des fruits a été accentuée, nécessitant souvent une commercialisation rapide. Les livraisons du Brésil ont été plus lentes que les années précédentes, creusant le déficit de fruits sur les marchés européens. Les cours se sont ainsi maintenus à des niveaux élevés toutes variétés confondues durant la première quinzaine de novembre. En deuxième partie du mois, l'approvisionnement se densifiait du fait du cumul des arrivages et de leur progression, entraînant un fléchissement des prix.

Le marché de la mangue avion s'est avéré nettement plus compliqué. Les arrivages cumulés du Brésil et le démarrage de la campagne péruvienne ont rapidement engorgé les marchés, particulièrement en seconde moitié du mois. La prédominance de gros calibres pour le Brésil et de petits calibres pour le Pérou a perturbé les ventes. La réception de lots de maturité avancée et d'importantes livraisons ont eu pour conséquence un déséquilibre offre/demande. La situation était par ailleurs accentuée par une consommation timide en raison des prix élevés proposés au stade de détail et reflétant les coûts de revient des produits. En seconde quinzaine du mois, de nombreux lots étaient placés "à la commission" sur les marchés de gros et/ou vendus à bas prix (à partir de 3.00 €/kg).