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Conjoncture mensuelle Ananas : février 2023

Publié le 14/03/2023 - Elaboré par PAQUI T.
Gratuit

Perturbations logistiques

Infos

Produit(s) : Ananas
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Bénin , Cameroun , Costa Rica , Ghana , Île de la Réunion , Île Maurice
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Tout au long du mois de février, l’approvisionnement en ananas a été perturbé par des soucis logistiques (retards et arrivées cumulées de navires). Cependant, au cours de la première quinzaine, les conditions de marché sont restées bonnes dans l’ensemble, grâce à la grande distribution qui a continué de capter la majorité de l’offre mise en marché. Au cours de la deuxième quinzaine, les ventes ont été plus poussives, notamment celles à destination des marchés de réexport du sud de l’UE (Italie et Espagne). L’offre costaricienne de Sweet était un peu plus déséquilibrée, car le marché nord-américain recevait la majorité des fruits de gros calibres, les petits calibres (9 et 10) étant exportés vers le marché européen. La pression a alors été plus forte sur les ventes de ces calibres moins recherchés.

Tout au long du mois, l’activité a semblé tourner un peu au ralenti sur le marché avion. Dès la première quinzaine, les ventes étaient calmes, obligeant les opérateurs à réajuster leur offre. Le démarrage des congés d’hiver en début de deuxième quinzaine accentuait cette impression de ventes plus calmes. A cause de la saison sèche au Bénin, qui affectait la qualité des fruits, l’offre de Cayenne provenait pour l’essentiel du Cameroun. La demande pour le Pain de sucre est restée stable, mais avec une concurrence un peu plus accentuée entre l’offre du Ghana et celle du Bénin, moins chère. Le marché du Sweet est resté assez stable, le niveau soutenu des cours contribuant toujours à limiter l’intérêt de certains acheteurs pour ces fruits.

L’offre globale de Victoria a été très réduite tout au long du mois. La production réunionnaise est restée très limitée, tandis que celle de Maurice n’était guère meilleure. Les cours sont donc restés assez soutenus, même pour l’offre complémentaire sud-africaine.