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Conjoncture mensuelle Mangue : avril 2023

Publié le 6/06/2023 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

Infos

Produit(s) : Mangue
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Brésil , Côte d'Ivoire , Mali , Pérou
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Le mois d'avril s'est déroulé dans de bonnes conditions générales pour la commercialisation des mangues. Dans la continuité de la seconde quinzaine de mars, la demande a animé les ventes lors de la préparation des fêtes de Pâques début avril. Les ventes retombaient légèrement en deuxième semaine du mois, avec un tassement des cours pour l'ensemble des mangues bateau mises en marché. Les prix se stabilisaient ensuite jusqu'en fin de période du fait du recul des livraisons péruviennes. La fin de campagne du Pérou s'effectuait rapidement et n'était pas totalement compensée par l'offre brésilienne, régulière mais modérée. Les premiers arrivages de Côte d'Ivoire, en quantités limitées, étaient réceptionnés en seconde quinzaine d'avril. Ainsi l'approvisionnement global s'équilibrait avec la demande et favorisait le maintien de cours fermes et assez soutenus. Le repli du Pérou bénéficiait aux produits brésiliens et au début de campagne des pays d'Afrique de l'Ouest, plus particulièrement de la Côte d'Ivoire.

Le marché de la mangue avion est resté fluide en début de mois pour les fêtes de Pâques et s’est détérioré fortement en seconde quinzaine du mois. Cette dégradation des conditions de marché a été provoquée par la livraison de quantités très importantes après Pâques. Cet afflux de marchandises intervenait alors que la demande se rétractait. Il entraînait la formation de stocks qui s'écoulaient lentement par la suite. La dégradation qualitative des fruits accélérait celle des prix. Certaines ventes se sont réalisées à des niveaux de prix inférieurs à ceux mentionnés ci-dessous. En fin de mois, les prix se redressaient légèrement du fait de la chute des approvisionnements de la part du Pérou et de l'absence de concurrence sur ce créneau commercial. Les premiers lots de Côte d'Ivoire, réceptionnés dès la semaine 16, n’ont pas été mis en marché tout de suite par les opérateurs compte tenu, d'une part, des conditions de marché peu favorables et, d'autre part, de la maturité encore juste des premières livraisons ivoiriennes. Dans ce contexte, les mangues Valencia du Mali trouvaient difficilement preneur et voyaient leur prix s'effriter progressivement.