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Conjoncture mensuelle Mangue : septembre 2023

Publié le 16/10/2023 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

Marché équilibré

Infos

Produit(s) : Mangue
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Brésil , Egypte , Espagne , Israël , Mexique
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Le marché de la mangue est resté équilibré en septembre. La demande était plutôt morose car, en raison de l’inflation et de la baisse du pouvoir d'achat, les ménages ont été amenés à surveiller davantage leur budget alimentation. Les frais occasionnés par la rentrée scolaire ont également détourné une frange de consommateurs des dépenses alimentaires. Mais ce contexte peu dynamique en termes de consommation a été largement perturbé par le déroulement des campagnes de commercialisation d'Israël et de l'Espagne. Fortement réduites par de mauvaises conditions météorologiques lors des phases de floraison et de fructification, les productions de ces origines ont provoqué un sous-approvisionnement général du marché. En septembre, les arrivages d'Israël fléchissaient nettement et ceux d'Espagne, malgré leur progression, ne parvenait pas à combler le creux d'approvisionnement. Par ailleurs, le Brésil fournissait également des mangues, mais à un rythme identique à celui des campagnes précédentes, essentiellement en variétés Keitt et Palmer. En définitive, le cours des mangues est resté stable à un niveau soutenu tout au long du mois, avec même une sensible progression en fin de période parallèlement au déclin des envois d’Osteen d'Espagne, fleuron de la production de l'origine. L'Espagne expédiait également des mangues Irwin (4.50-5.50 €/kg) et Kent (3.50-4.50 €/kg) au cours de la même période, mais en quantité limitée.

Avec la campagne d'Israël qui se terminait avec les variétés Shelly puis David, le marché de la mangue avion connaissait la même évolution que celui des mangues bateau. L'étirement des campagnes du Mexique et d'Egypte ne pouvait compenser le manque de fruits. Les exportations de Kent du Brésil ne comblaient que partiellement le sous-approvisionnement, avec des quantités modestes et des produits de qualité très variable. Le déficit quantitatif bénéficiait toutefois à cette origine avec des prix de vente fermes et soutenus.