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Conjoncture mensuelle Mangue : décembre 2023

Publié le 31/01/2024 - Elaboré par GERBAUD Pierre
Gratuit

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Produit(s) : Mangue
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Brésil , Pérou
Mot(s) clé(s) : Exportation , Importation , Prix , Production

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Au début du mois de décembre, le marché de la mangue bateau s'est poursuivi sur les mêmes bases que fin novembre. Dans un contexte de marché largement approvisionné et engorgé par des stocks accumulés au cours des dernières semaines, la tendance à la baisse s'est confirmée, à des niveaux distincts selon les variétés et les lieux de commercialisation. On observait, durant cette période, des variations de prix selon le calibre des fruits mais aussi leur qualité. Les fruits issus de stockage plus ou moins prolongé, connaissant une dégradation qualitative plus rapide, faisaient ponctuellement l'objet de ventes à prix inférieurs à ceux mentionnés ci-dessous. En seconde quinzaine du mois, les conditions de marché se modifiaient de nouveau, du fait de l'accélération de la demande pour les fêtes de fin d'année et aussi de la baisse marquée des arrivages du Brésil et du timide démarrage de la campagne péruvienne. Le raffermissement des cours s'effectuait lentement, notamment face à la réticence des distributeurs à augmenter les prix et à la pérennité des coûts de revient élevés pour les importateurs. Cette situation devrait rester complexe en début d'année, compte tenu de la diminution des livraisons brésiliennes, particulièrement en variété Kent, et de la faiblesse des prévisions d'exportation du Pérou.

Le marché avion, orienté à la baisse en début de mois (avec des ventes à partir de 4.50 €/kg pour les mangues du Brésil) compte tenu de l'augmentation des volumes disponibles et d'une demande limitée, s'est renforcé par la suite. La demande s'animait plus nettement à l'approche des fêtes de Noël et les prix se redressaient plus ou moins fortement. Certaines ventes de mangues du Pérou s'effectuaient jusqu'à 8.50 €/kg. Le déficit de fruits provoqué par le rapide retrait du Brésil, notamment en variété Kent, incitait les importateurs à rechercher des alternatives telles que la variété Haden du Brésil ou des mangues en provenance d'origines asiatiques. Celles-ci, vendues à prix inférieurs, contentaient certains acheteurs. Le fléchissement de la demande en fin d'année était compensé par la modestie des arrivages et favorisait le maintien de prix assez stables.