Avec un peu plus de 6.1 millions de tonnes, les 28 Etats membres ont absorbé 261 000 tonnes de bananes de plus qu’en 2015, soit un taux de croissance de 4.5 %. Depuis 2013, cette progression annuelle navigue entre + 3 et + 5.5 %. Les parts de marché par grand groupe d’origines sont relativement stables, avec toutefois le groupe des ACP qui relève la tête pour franchir la barre des 19 % (19.1 % exactement). Si la production européenne reste quasi stable (11.3 %), ce sont bien les origines dollar qui baissent pour revenir à 69.6 % et mettant ainsi fin à une série de quatre années de croissance.
Situation inverse aux États-Unis où en 2016 la consommation a baissé de 1 % (- 41 000 t) à 4 038 000 t. Le Guatemala (- 2 %) consolide sa place de leader avec 37 % de parts de marché, comme l’Équateur qui s’offre 19 % du marché mais réduit de 1 % sa présence à 850 000 t. Toutes les autres origines régressent, parfois de manière sensible comme la Colombie à - 19 %, sauf le Costa Rica qui fait le chemin inverse (+ 21 % à 806 000 t) et gagne du même coup quatre points de parts de marché. Les réexportations vers le Canada sont stables et de l’ordre de 550 000 t. A noter que la part du bio dans les importations américaines est désormais de 8 %, après 7 % en 2015 et 5 % en 2014.
Le Japon ne donne pas non plus de signes de reprise. Les importations se sont élevées en 2016 à 956 000 t, soit 2 % de moins qu’en 2015. Les Philippines ont cédé du terrain à l’Équateur, en raison d’une production en forte baisse conjoncturelle, et perdent 7 % de parts de marché à 79 %. L’Équateur en gagne 6 et monte à 16 %.
Retrouvez l’ensemble des analyses et des données sur ces marchés dans le prochain numéro de FruiTrop, dont le dossier du mois sera consacré à la banane.
Source : CIRAD
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