Conjoncture mensuelle banane : avril 2019

  • Elaboré par Cirad
  • Gratuit

Marché européen fléchissant malgré une offre modérée

La Côte d’Ivoire a amorcé une hausse en vue du pic de production de mai, avec des volumes supérieurs de 13 % à la moyenne, mais seulement de 3 % par rapport à 2018. Le Ghana poursuit sa croissance structurelle (+ 22 % par rapport à la moyenne) avec environ un tiers de volumes bio. Cette montée en puissance de l’Afrique est ralentie par le déficit camerounais. Même si une légère progression des volumes a été observée en avril, l’offre est restée inférieure de 14 % à la moyenne. Si le déficit semble s’amenuiser, ce n’est qu’un artefact car aujourd’hui la moyenne incorpore les données 2018 (début du déficit). Les arrivages des Antilles ont également été en légère progression, suivant la même tendance qu’en 2018. 

Côté dollar, le scénario est bien différent, même si l’approvisionnement en provenance d’Équateur a été supérieur de 5 % à la moyenne. En effet, le pic de production colombien s’est achevé en début de mois (semaine 14) à des niveaux proches des moyennes. Ensuite, les volumes ont retrouvé très rapidement des niveaux déficitaires (- 3 % par rapport à la moyenne). Par ailleurs, en raison de la forte sécheresse frappant le pays, les exportations du Costa Rica ont été très limitées (environ - 15 %). Ainsi, l’offre globale a été plutôt modérée en avril.

Dès le début du mois, un engorgement s’est fait ressentir sur les marchés de l’Est, suivi d’un fort mouvement spéculatif à l’approche du week-end de Pâques (crainte d’une baisse drastique des prix comme en 2018), entraînant un fléchissement des prix sur l’ensemble des places européennes. Toutefois, les prix ont été supérieurs de 6 % à ceux de 2018 et proches des moyennes (- 2 %).

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