Banane plantain
Compte tenu d’apports relativement limités, le cours des plantains de Colombie s’est maintenu à un niveau assez ferme jusqu’en septembre, où il dévissait sous l’effet de livraisons abondantes alors que la demande marquait le pas. Des ventes se faisaient même à vils prix pour les marchandises mûries dont la qualité se dégradait rapidement. Les livraisons d’Équateur, moins importantes, subissaient en septembre l’engorgement du marché provoqué par les flux disproportionnés de Colombie.
Chayotte et christophine
Avec des livraisons en diminution en août, les produits du Costa Rica voyaient leur prix se revaloriser. Dès fin août, les premières chayottes et christophines de production française étaient mises en marché. Leur prix de vente fléchissait alors que les apports du Costa Rica se réduisaient face à cette concurrence. Quelques lots par avion de Martinique complétaient ponctuellement l’approvisionnement.
Dasheen
Forte augmentation du cours des dasheens de Saint Vincent de mi-août à mi-septembre, correspondant à une baisse des arrivages de cette origine. Cette diminution de l’offre n’était que très partiellement compensée par de petites livraisons par avion de Martinique (4.00 euros/kg), sans commune mesure avec les flux habituels de Saint Vincent.
Piment antillais
La République dominicaine a été le principal fournisseur jusqu’à l’apparition de la production française, qui prenait le relais tant en termes de volume que de prix. Le cours des produits français s’érodait avec le développement de l’offre, passant progressivement de 5.00 à 4.00 euros/kg. Jusqu’à mi-août, le marché réceptionnait des lots de Guadeloupe et de Hollande. Mais la baisse des prix, entraînée par les livraisons dominicaines puis françaises, écartait rapidement ces origines. Peu de succès pour les quelques lots du Maroc commercialisés en début de période.
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