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Prévision de la récolte européenne de pêche/nectarine 2020

Publié le 27/05/2020 - Elaboré par BENOIT-CELEYRETTE Cécilia
Gratuit

Un léger froid

Infos

Produit(s) : Fruits à noyau , Nectarine , Pêche
Rubrique / Thématique : Bilans et prévisions
Pays : Espagne , Europe , France , Grèce , Italie
Mot(s) clé(s) : Production

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Comme pour les abricots, le déficit de production s’annonce très marqué en pêches et nectarines, avec une récolte de 2.4 millions de tonnes (hors pavie), niveau que l’on n’avait plus connu depuis 2003 et 1998. Si les températures très douces de l’hiver 2019-2020 (25°C par endroit) n’ont pas été sans incidence, ce sont surtout les gelées du mois de mars et les pluies du mois d’avril qui ont réduit le potentiel. L’Italie est le pays le plus touché avec une récolte qui sera inférieure de 80 % à celle de l’an dernier en Emilie-Romagne. En tenant compte du recul des surfaces en Italie du Nord, les producteurs s’attendent à une production historiquement basse, d’un niveau jamais vu depuis 25 ans (820 000 t, soit - 34 % par rapport à la moyenne des 3 dernières années). La Grèce a également subi un gel notable. La production devrait être inférieure de 10 % (hors pavie), mais en hausse de 3 % par rapport à la moyenne des 3 dernières années. La région la plus touchée est la Macédoine, principale zone de production grecque. En Espagne, ce sont les zones de production du nord (Catalogne et Aragon) qui ont souffert des gelées, tandis que celles du sud (Andalousie, Murcie) ont été affectées par les fortes pluies du mois d’avril. La baisse pourrait donc être marquée en pêches plates (- 7 % par rapport à la moyenne). La production ibérique devrait au total diminuer de 11 % par rapport à la moyenne (1.14 million de tonnes). En France, la baisse de production attendue dans la Vallée du Rhône, à la suite du froid de la fin mars, fait également reculer de 7 % par rapport à la moyenne la production hexagonale (303 500 t). Mais, même dans ce pays, aucune région ne semble avoir réellement été épargnée. Les pluies d’avril ont, par ailleurs, causé des dégâts sur l’épiderme des fruits. De plus, l’inquiétude demeure sur les conditions sanitaires de récolte et sur le manque de main d’œuvre étrangère.

Source : Europech

Elaboration : INFOFRUIT